Les danses et les bals : sermons, notes et documents (1879)

Vol. 10, no. 1, Printemps 2006

par CHARTRAND Pierre

Le diable beau danseur.
Bronze d’Alfred Laliberté, 1932. (Musée du Québec, photo de Jean-Guy Kérouac). L’histoire de Rose Latulippe est un autre exemple des interdits portant sur la danse, particulièrement durant le Carême.

Notre série Textes anciens, se poursuit avec une suite de textes portant sur les graves dangers des nouvelles danses tournantes apparues au milieu du XIXe siècle. Le document s’intitule  : Les Danses Et Les Bals, sermons, notes et documents , par le curé de N.D. de Québec. Presses à vapeur, 9, rue Buade, Québec, 1879.

Rappelons que les danses de figures telles les quadrilles (français et anglais), les contredanses et les cotillons commençaient à perdre de leur intérêt dans les milieux urbains et bourgeois européens, lorsqu’apparut vers 1845 une nouvelle danse qui allait enflammer bien des capitales  : la Polka.
Cette nouvelle danse tournante (ou danse vive), qui se dansait uniquement en couple, en se tenant par la taille, allait entraîner dans son sillage plusieurs autres danses du même genre  : la valse (qui existait déjà, sans avoir vraiment pris racine comme le fit la polka), puis la mazurka, la redowa, la varsoviana, la cracovienne, la villeika, la schottish. Toutes ces danses apparurent dans la décennie qui suivit la naissance de la polka.
Il s’agissait d’une véritable révolution dans les mœurs puisque jusque-là on ne tenait sa partenaire que par la main, ou les deux mains, mais on ne l’enlaçait jamais par la taille. Rappelons que le swing n’existait pas non plus puisqu’il provient de l’évolution de ces fameuses danses tournantes.

Il va sans dire que la réaction fut extrême  : cela alla de l’engouement sans borne aux interdictions des plus véhémentes.
Le clergé du Québec, ne pouvant accepter une telle débandade dans les mœurs de ses ouailles, publia plusieurs sermons visant à proscrire ces danses malsaines.
Le texte que nous vous proposons en regroupe plusieurs. On y cite la lettre pastorale de l’Archevêque Turgeon (Québec, 1851), ainsi que des sermons américains et français allant dans le même sens.

Le texte de 55 pages comporte beaucoup de redites puisqu’on voulait démontrer que tous les milieux religieux parlaient d’une même voix. Nous avons donc choisi les passages qui nous semblaient les plus pertinents.
Pierre Chartrand

Principes généraux sur la danse

Nous empruntons au P. Gury, de la Compagnie de Jésus les notions générales sur les danses et les bals, proclamées par les théologiens modernes. Nous puisons nos renseignements dans la 17e édition de son abrégé (compendium) de la théologie morale, Cet ouvrage est approuvé par le Cardinal de Bonald et le recommande dans leurs diocèses respectifs.

La danse et les bals, comme ils se font ordinairement, sont un scandale et un danger, à cause des circonstances qui les accompagnent. Voilà les Saints Pères s’élèvent avec force contre ce genre d’amusements mondains qui tourne trop souvent à l’avantage de l’ennemi de nos âmes.

1.-Les danses, de leur nature (per se), ne sont pas illicites, pourvu que tout s’y passe d’une manière honnête, c’est-à-dire, qu’on ne s’y permette aucune familiarité, aucun signe, aucune action contre la pudeur. La raison en est que les danses sont indifférentes par elles- même (per se) ; et que, en conséquence, aucune loi ne les défend, tant qu’elles se maintiennent dans ces justes bornes. Telle est l’opinion commune des théologiens, d’après St. Ligori, liv. 8, v. 429.

II.-Les danses immodestes, soit à raison des nudités, soit à raison du mode de danse, des paroles, des signes, des chants, des actions ; peuvent devenir gravement illicites, comme la chose est claire. Sont réputées telles les danses modernes connues sous les noms de Valse, Polka, Galop, Cancan, et autres semblables. Au confesseur de juger les cas particuliers, où certaines danses, autrement dénommées, seraient également dangereuses par les circonstances qui les accompagnent.

111.-En pratique générale, on doit empêcher, autant qu’on le peut, toute espèce de danse entre personnes de différent sexe ; parce que, la plupart du temps, les danses, comme elles se font pour l’ordinaire, sont pleines de périls. C’est pourquoi les curés et les confesseurs, en autant qu’il sera possible, doivent en détourner leurs paroissiens et leurs pénitents. C’est l’opinion reçue chez les docteurs et les directeurs des âmes, dans le temps actuel.

Lettre pastorale de Mgr l’Archevêque Turgeon, au clergé et aux fidèles de la cité de Québec, 18 novembre 1851.

Nous croirions manquer un devoir important de notre charge, si, à l’approche de la saison des plaisirs et de la dissipation, nous n’élevions pas la voix pour vous prémunir contre une ruse nouvelle de l’esprit infernal, un nouveau piège qu’il tend à l’innocence de la jeunesse, un scandale enfin qui, depuis peu, s’est produit dans certaines réunions de plaisir, et qui, s’il n’est promptement réprimé, ne peut manquer de causer la ruine de bien des âmes.
Vous prévenez sans doute notre pensée, N. T. C. F. ; vous voyez que nous voulons parler de ces danses indécentes, que l’esprit de licence a cherché à introduire dans notre société depuis quelque temps.

Nous ne prétendons pas ici condamner toute espèce de danse comme un mal, ni réprouver tous les bals comme des amusements criminels. Certes, nous sommes loin de les approuver car nous avons appris des SS. Pères et des maîtres de la vie spirituelle, qui n’ont tous qu’une voix sur ce point, que la danse et les assemblées de danse, lors même que tout semble s’y passer selon les règles de l’honnêteté et de la bienséance, sont presque toujours dangereuses, à raison des circonstances, et des passions qui s’y enflamment si facilement. C’est ce qu’une triste expérience apprend tous les jours, et ce que comprennent enfin tous ceux qui, après avoir trop aimé ces vains plaisirs du monde, ouvrent leurs coeurs à la grâce, et reviennent à des sentiments plus chrétiens.
Cependant nous savons qu’il y a des danses honnêtes, des assemblées où les règles ordinaires de la décence sont observées ; et que l’on peut avoir des raisons de se trouver quelquefois à ces réunions. Alors, sans les approuver, nous croyons pouvoir les tolérer, et garder le silence.

Mais quand toutes les règles de la modestie chrétienne y sont oubliées ; quand des danses lascives y portent le scandale ; quand ces assemblées deviennent ainsi des occasions de péchés pour la jeunesse imprudente ; notre devoir et notre conscience nous commandent de les condamner et de les réprouver.

Or telles sont les danses connues sous le nom de valse, de polka et autres, que nous signalons aujourd’hui ; et telles sont les assemblées où on ose se les permettre. On ne peut se dissimuler qu’elles ne soient une occasion prochaine de péché pour la plupart de nos jeunes gens.

Et ici, N. T. C. F vous ne nous accuserez point de rigorisme ; vous ne vous plaindrez point de la sévérité de notre jugement  : ce jugement, c’est le vôtre ; c’est vous qui vous êtes indignés, les premiers de l’insolente effronterie de ces danses nouvelles, et de la révoltante immodestie de leurs mouvements ; c’est vous-mêmes qui nous avez avertis  : c’est vous qui avez été les premiers à crier au scandale. Si quelques-uns d’entre vous ne tiennent plus le même langage, c’est qu’ils se sont laissés fasciner par l’esprit et les préjugés du monde, qui entraînent tant d’âmes vers la perdition. Quoiqu’il en soit, nous n’en sommes pas moins obligés, en qualité de pasteur des âmes, de prononcer la sentence sortie de la bouche du Sauveur  : Malheur au monde à cause du scandale ! (Math 18). Malheur à l’homme par qui le scandale arrive ! (Ibid.) Si votre oeil vous scandalise, arrachez-le, et jetez-le loin de vous (Ibid.).
Vous ne devrez donc pas être surpris N. T.C. F., de nous entendre vous déclarer aujourd’hui, que nous réprouvons et défendons absolument ces danses scandaleuses et que vous ne pouvez sans pécher, ni vous les permettre vous-mêmes, ni les permettre à vos enfants, ni les souffrir dans vos maisons, ni enfin consentir à ce que vos enfants les apprennent, puisque ce serait les exposer à la tentation, et les mettre dans la voie du péché.

Et afin que vous compreniez bien la grandeur du désordre que nous voulons arrêter, nous vous déclarons de plus, que nous regardons comme indignes d’approcher des sacrements tous ceux, qui, malgré nos avertissements, s’obstineront à continuer ou à encourager ces danses  ; et nous enjoignons à tous les confesseurs de se conformer à cette règle au tribunal de la pénitence.

The dance of death (La danse de la mort). Gravure parue dans le livre From the Ball-room to Hell, par T.A. Faulkner, Pentacostal Publishing Co. Louisville, KY, 1894. Ancien maître de danse, T.A. Faulkner fut, avant d’abandonner toute pratique de la danse, propriétaire de l’Académie de danse de Los Angeles et ex-président de la Dancing Master’s Association of the Pacific Coast.

Soirées, bals et danses

[...] M. F., je ne veux que résumer la doctrine de l’autorité ecclésiastique. Les danses scandaleuses sont absolument défendues et réprouvées. Monseigneur nomme la polka, la valse et autres, c’est le texte même. Il est évident que le danger n’existe point dans le nom qu’on donne à ces danses, mais uniquement dans les choses qui s’y pratiquent.
M. F., que penserait-on d’un ravisseur du bien d’autrui, s’il prétendait excuser ses rapines, en biffant le nom de vol qui est trop clair, pour lui substituer le mot plus vague et plus radouci de soustraction ? Une parcelle de bonne foi, et l’on conviendra que toutes les danses qui blessent la modestie, soit de ceux qui agissent, soit de ceux qui regardent, par les poses qu’on y prend, sont comprises dans la défense, de quelque nom qu’on veuille les appeler, pour donner le change.

M. F., nous devons éviter les détails ; car nous ferions rougir la pudeur, par la simple description de ce qu’on se permet dans ces danses scandaleuses. Certainement on verrait une indécence et une insulte à la morale, dans les mêmes choses faites en toute autre circonstance  ! Certainement une mère chrétienne n’exposerait pas, dans son salon, aux yeux de ses enfants, un tableau représentant ces danses, avec les poses et les costumes qui les accompagnent.

M. F., les danses scandaleuses de toute dénomination, connues sous le nom poli de danses vives, sont réprouvées et absolument défendues ! C’est-à-dire qu’aucun catholique, en quelque situation que ce soit, ne peut se les permettre. Et pour qu’il n’existe aucun doute possible, je précise l’étendue circonstanciée de la prohibition. Il est absolument interdit  :
 1. de se livrer soi-même à ces danses défendues ;
 2. de les permettre à ses enfants ou à ses inférieurs ;
 3. de les laisser danser dans sa maison ;
 4. de permettre à ses enfants de les apprendre ;
 5. de les encourager d’une manière quelconque.

M. F., vous devez fréquenter les protestants ; oui, sans doute ; mais tenez vous le pour dit, vous ne vous ferez jamais honneur à leurs yeux, en manquant à vos devoirs de catholiques. Et votre faiblesse en pareil cas sera toujours un scandale, qu’ils sauront bien vous reprocher un jour ou l’autre, et peut-être dès l’instant même, en leur intérieur ou avec leurs semblables.

M. F., nous en avons la honte, mais nous sommes forcés de l’avouer puisque nous sommes seuls, ici : nos frères séparés ont moins de respect humain, en présence des catholiques, lorsqu’il s’agit de l’observance de leur religion. Vous en êtes témoins tous les jours ; et, sans admettre leur rigidité v. g. sur l’abstention de tout amusement le jour du dimanche, vous admirez leur fermeté à se maintenir dans leurs pratiques.

 M. F., et vous surtout mes chères soeurs, soyez bien convaincus que vous mériterez l’admiration et le respect des protestants et des mondains, en faisant votre devoir de femmes chrétiennes, dans ces circonstances, ce qui demande un certain courage, il faut l’avouer. Et je suis heureux de constater que de nobles exemples ont été donnés, chez plusieurs de nos familles catholiques. Au nom de la morale et de la religion, je les en remercie, et je souhaite que leur conduite digne d’éloge soit imitée par tous les catholiques.

M. F., au passage du Prince de Galles en ce pays, et dans une occasion plus récente encore, plusieurs Dames et Demoiselles de nos meilleures familles canadiennes ont eu le bon esprit et la sainte générosité de refuser l’honneur de hautes-invitations, plutôt que de manquer à leurs devoirs de catholiques ! ! ! Et je sais que ces hauts personnages anglais, avec la noblesse de leur caractère, ont admiré ces traits de courage. Nous en avons pour preuve une excuse présentée dès l’instant, avec la politesse exquise qui caractérise le gentilhomme ; et pour récompense immédiate, le nom de ces courageuses chrétiennes a volé de bouche en bouche et se répétera dans la suite, avec la tradition de leur pieuse bravoure.

M. F., le mandement de Mgr. Turgeon, sans approuver, tolère, c’est-à-dire souffre, endure, supporte, subit certaines réunions dansantes, moins dangereuses que celles qui le sont tout-à-fait, Je vais les indiquer, afin que les mères chrétiennes sachent où , quand et comment, elles et leurs enfants, pourront s’amuser, sans sacrifier la morale de l’Évangile. Nous savons, dit le document du premier Pasteur, qu’il y a des danses honnêtes, des assemblées où les règles ordinaires de la modestie sont observées. Alors, sans les approuver, nous croyons pouvoir les tolérer et garder le silence.

M. F., vous voyez là deux circonstances bien marquées et différentes l’une de l’autre, la première pouvant exister sans la seconde. Le premier point, que les danses soient honnêtes. Vous connaissez toutes celles qui sont défendues, condamnées, réprouvées comme malhonnêtes. Le second point, que les règles ordinaires de la modestie soient observées. Les règles ordinaires de la modestie, ce sont bien, n’est-ce pas, les règles de toujours et de partout. Voilà, mes chères soeurs, à quelles conditions vous aurez, non pas la permission mais la tolérance de votre Évêque et de vos confesseurs. Rien de plus  ; mais aussi rien de moins. J’entre en matière. On met en avant un grand nombre de prétextes, plus ou moins spécieux, pour s’autoriser à danser la valse, la polka et autres danses vives, quel que soit le nom qu’on leur donne. Le prétexte le plus ordinaire que l’on fasse valoir, est celui-ci : «  Nous sommes obligés, par notre position exceptionnelle, de voir et de recevoir la société protestante.  » Voilà ce que l’on dit, et que dis-je autre chose  ? Pas de mal à cela, pourvu qu’il n’y ait pas de mal en cela !

Mais on ajoute «  Les protestants n’ont point la défense de s’amuser en faisant intervenir la danse moderne ; et ils nous traitent de bigots ridicules ! et une pratique trop sévère à leurs yeux, nous attire, et à notre clergé, des observations fort désavantageuses pour les catholiques  »

M. F., à ces âmes, si zélées pour les intérêts de la religion, je suis en mesure de répondre d’une manière satisfaisante et victorieuse. Et je dis, de suite, que l’on calomnie la croyance et l’enseignement de nos frères séparés. Il est assez rare que nous soyons d’accord avec eux et je suis heureux de constater cette union des uns et de autres, sur la morale chrétienne, et bien spécialement sur les danses de notre temps. Je procède à faire mes preuves.

I.- Je nomme d’abord Gisbertus Vossius, professeur de théologie à l’académie d’Utrecht. Dans la 4e partie de ses disputes théologiques, p. 356, il déclare que «  la profession de maître de danse est illégitime, et que les rnagistrats chrétiens ne peuvent point souffrir qu’on donne des leçons publiques de danse.  »
Au même livre il mentionne les synodes protestants où l’on a décrété des censures contre ceux qui fréquentent les danses, les jugeant indignes d’assister aux assemblées publiques de prières et de faire la cène.

11.- À la suite de ce ministre protestant, j’en pourrais indiquer un grand nombre d’autres, qui ont écrit en commun, contre les danses, un traité qu’ils adressaient au Roi de Navarre. Dans cet ouvrage les écrivains protestants, appuyés sur les Saintes Écritures, sur les Pères de l’Église et les raisons les mieux déduites, condamnent la danse, à cause des immenses dangers qui l’accompagnent. Voici leur conclusion, qui est très-prononcée et très-énergique : «  Nous exhortons nos Églises à chasser et à reléguer ces mauvaises coutumes aux enfers, d’où elles sont sorties ; aux solennités des idoles, dont elles sont la fidèle image ; à la cour d’Hérode, dont elles rappellent le sanglant souvenir !...  »

111.- J’ai entre les mains, et je résume, une longue lettre que je viens de recevoir d’une personne compétente, qui réside aux États-Unis, et que sa position rend témoin de ce qui s’enseigne et se pratique au centre même de l’Union Américaine. Écoutez bien, s’il vous plaît, pour vous bien convaincre que les frères séparés ont le même enseignement que nous sur la danse telle qu’on la pratique de nos jours. L’Église épiscopalienne gémit sur les désordres qui s’y passent. Dernièrement, l’évêque Whittle donnait un sermon très-prononcé à l’endroit de ces danses immorales. Et presque toutes les sectes, dispersées dans les États-Unis, maintiennent la même doctrine.

IV.- A Concord, chef-lieu du New-Hampshire, ville riche et en grande majorité protestante, la population s’est insurgée contre les danses modernes, au point que l’année dernière, les bals annuels des pompiers et des franc-maçons ont été contremandés, faute d’un nombre d’assistants indispensable qu’on n’a pu réunir.

V.- Je lis dans la même lettre ce qui suit : «   À Washington, même durant 1a session du Congrès, il se donne de grandes soirées, et par des protestants et par des catholiques, où l’on n’admet aucune danse vive, de quelque dénomination qu’on veuille les appeler.  »

VI.— J’ai consulté, à Québec, plusieurs protestants très-respectables et dignes de toute croyance ; ils m’ont répondu comme leurs co-religionnaires des États- Unis : «  Les Bons protestants pensent et agissent comme les Bons catholiques au sujet des danses que vous défendez.  »

Et, M F., pour se convaincre, que c’est bien la vérité, il suffit de ne pas mettre en oubli la noble attitude prise, l’année dernière, surtout  par la presse anglaise du Canada et des États voisins, à propos des bals à la nouvelle mode  ! Et, cette fois-la, les personnages incriminés étaient assez haut placés pour intimider, censure agressive, si la morale publique n’eut primé toute considération personnelle.

VII.- C’est-à-dire,. M. F., que le prétexte invoqué par les danseurs et les danseuses, à l’endroit des protestants, tombe de lui-même en, présence des preuves que je viens d’accumuler et que je pourrais grossir bien davantage ! C’est-à- dire que des protestants relâchés n’écoutent ni leur conscience, ni l’enseignement de leur église, de même que certains catholiques récalcitrants n’obéissent ni à Dieu, ni à J-Christ, ni à leurs Évêques, ni à leurs curés ! C’est-à-dire qu’ils méprisent et leurs curés, et leurs Évêques, et J.-Christ, et Dieu Iui-même !

Qui vos audit, me audit, qui vos spernit, me spernit. Qui autem me spernit, spernit eum qui misit me.



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