Les violons d’autrefois : essai de folklore musical

Vol. 7, no. 3, Automne 2002

par PRINCE J. E.

Par J.E. Prince (texte paru en janvier 1908, dans le Bulletin du parler français au Canada, n-6, pp 330-337)

Pour emblème national, si les Canadiens n’avaient déjà la feuille d’érable ou le castor, à l’instar des Flamands ils devraient prendre le violon. Voilà sans doute ce que j’aurais dit il y a trente ans ; je ne l’oserais, aujourd’hui, en présence des mœurs nouvelles. Il y a trente ans, les pianos, les harmoniums, les concertinats et la belle manière n’avaient pas encore fait invasion. dans notre société. La petite créature qui pianote, au sortir du couvent, y était à peu près inconnue. Par contre, à la campagne, de fins habitants, de solides gars jouaient du violon pour s’amuser et divertir la compagnie dans les veillées. L’on y aimait, pardessus tout, ce merveilleux interprète de tous les sentiments, également apte à captiver le populaire et l’élite. Il était partout, au village, dans les rangs et jusque dans les concessions les plus éloignées. Le précieux instrument était gardé parfois dans un solide étui de bois franc, mais je l’ai vu pendu à la cloison avec son archet, à peu près dans tous les coins du logis, surtout dans la grande chambre.

Il y avait deux sortes de violon, le violon de commerce, c’est-à-dire le violon importé, et le violon indigène. Le premier était généralement rare, au moins à la campagne. On le reconnaissait aisément, comme encore aujourd’hui, à la forme, à la teinture et à l’archet. Mais comme dix chelins — c’était le prix ordinaire – pouvaient l’acheter, il ne valait pas mieux, le plus souvent il valait moins pour le son que celui du pays. Pour la solidité, chacun sait que, nos anciens menuisiers, car c’étaient nos facteurs, étaient gens entendus. Nos premiers violons de village avaient recours pour s’approvisionner surtout à la lutherie du pays. C’est dire que les règles de l’art allaient plus ou moins à l’aventure. Les habiles ne laissaient pas cependant d’y mettre un peu de raffinement, de coquetterie. Toutefois les S n’eurent jamais la tournure élégante, les coins furent trop effacés, le cou trop gros pour la tête. La tête imitait quelquefois celle d’un animal quelconque, peut-être un griffon de la bouche duquel sortait une petite langue très rouge. Mais ce dernier trait encore, il faut le dire, n’était pas de création originale.

Le célèbre Steiner, dont l’habilité égala presque celle de Stradivari, avait coutume de sculpter, au cou de ses violons, des têtes d’animaux. C’est même l’un des traits auxquels l’on reconnait ses instruments aujourd’hui. Certains fabricants allaient jusqu’à entailler la table d’harmonie pour y placer une plaque de métal où devait porter le chevalet. Ce chevalet, autre pièce intéressante, était à peine arrondi, mais on le construisait ainsi pour permettre au musicien de gratter plus aisément deux ou trois cordes à la fois et faire de la polyphonie, Un chevalet bien arrondi ne convient qu’à celui qui fait de la musique savante, où chaque corde est traitée en particulier aussi bien que dans l’ensemble. Mais l’archet, oh ! l’archet ! Si vous allez jamais à la campagne et que vous ayez l’avantage d’être connu comme violonneux, le grand embarras, si l’on vous présente un violon, sera surtout l’archet. Le crin en est rare, mal tendu et jamais fendu va sans dire, encrassé au talon en proportion de l’usage qu’on en a fait. Nos luthiers n’ont jamais su fabriquer un archet. Pour l’aiguiser un morceau de résine, quelquefois du brai, jamais de la colophane.

L’art de la lutherie a toujours eu la réputation d’être mystérieux. Il en est peu qui aient plus versé dans la légende. En réalité, la sonorité du violon est soumise comme toute autre aux lois générales de l’acoustique, si difficiles qu’elles soient à appliquer. Quelqu’un a pensé « qu’il ne serait pas impossible que les qualités supérieures de certains instruments de musique dépendissent de ce que le plan de leur table d’harmonie se trouve incliné d’un, certain nombre de degrés sur la direction des fibres » (Conf. LITTRÉ, Dict., vbo Table.) [1] Évidemment une pièce de cette importance doit être tenue en parfait état. Or, une croyance générale veut que la table d’harmonie ne soit jamais débarrassée de la poussière de résine qu’y dépose l’archet ; cela nuirait à la sonorité. Le populaire croit également que si les violons d’auteur sont si rares, c’est qu’on a perdu le secret du vernis des grands maîtres. Coppée a donné cours à cette légende dans son délicieux petit drame le Luthier de Crémone. Mais les gazettes, qui savent tout, annoncent de temps en temps que le fameux vernis a été retrouvé.

Une autre croyance veut que plus le violon est âgé, meilleur il est. Ce n’est peut-être pas aussi erroné que quelques-uns inclinent à le croire, pourvu que cet âge ne comporte pas trop de siècles. Ce qui est certain, c’est l’intérêt passionné que suscite l’art mystérieux du luthier. Il y a quelques années, non loin de Québec, un facteur d’occasion, adroit ouvrier du reste et homme de goût, était parvenu à fabriquer tout à coup un violon extraordinaire. Notre homme était plusieurs jours dans le ravissement. Mais comme il croyait avoir découvert le secret vanté, s’imaginant à la fin que tout dépendait de certaines proportions à réaliser, et non content encore de son succès, il s’éveillait un matin, mettait l’outil à son chef-d’oeuvre, défaisait la table d’harmonie pour lui enlever une tranche, puis reconstruisait fiévreusement. Hélasl le chef-d’œuvre était éteint ; l’écho, comme un esprit, avait quitté l’instrument pour les routes de l’inconnu.

Le joueur de violon s’attache, naturellement, à son instrument. C’est un ami auquel il attribue d’ordinaire des perfections que peu d’autres possèdent. Un vieux notaire me disait que, de son temps, quand les biens d’une succession étaient vendus, c’était à qui des amis du défunt deviendrait l’acquéreur du chapeau. Le violon est encore mieux traité que cela. Le testateur en fait le plus souvent un legs particulier et il est considéré comme un bien qui suit la famille. Il possède une valeur d’affection qui le garde contre toute aliénation vulgaire.

La valeur élevée d’un bel instrument met généralement ce dernier hors de toute atteinte. Elle fait que le violon médiocre est partout. Mais avec tous les défauts que je viens d’énumérer, le parti qu’on en tire n’en est que plus admirable.

Si le talent de musiquer chez un peuple est toujours intéressant à noter, n’est-il pas curieux de voir que l’instrument qui demande le plus d’oreille et d’instinct, celui dont la technique est si difficile, soit en même temps celui qui est le plus populaire, au moins chez nous ? Sans doute, il faut de l’oreille pour jouer des pipeaux ou des cuivres, de l’orgue ou du piano, mais si cela peut se dire de quelque instrument en particulier, n’est-ce pas du violon ? Le violon réunit, à lui seul, comme deux arts différents, aussi difficiles l’un que l’autre, les cordes et l’archet. Quoique incontestablement malaisé à traiter, il est de tous celui qui parle le mieux à l’âme. Il convient aux esprits naïfs et simples comme à ceux qui ont le plus de culture. Il possède tous les tons, toutes les nuances, tous les accents. Il est, en un mot, profondément humain. C’est pourquoi il y a un art populaire du violon, mais qui n’existe que chez un peuple finement doué. L’amant du folklore qui, ayant des loisirs, pourrait dresser une enquête sur notre musique populaire, tout comme pour le parler de nos gens, rencontrerait des trésors dont ceux du violon ne sont pas les moindres.

Autrefois, c’est bien encore le cas aujourd’hui, le violon était de toutes les fêtes, particulièrement à la campagne. Quel campagnard n’a vu dans son enfance des violons, au moins des violons mêlés à d’autres instruments de musique, jouer à l’Église les vieux airs de Noël ? j’ai vu des violons associés au fifre, au triangle et au tambour, à la messe de minuit. Les instrumentistes étaient galonnés comme des militaires. On leur réservait une place spéciale dans l’Église, au bas-choeur. Dans certaines campagnes des Cantons de l’Est, les parades de la Saint-Jean-Baptiste n’allaient jamais sans une bande de violons soutenus par la clarinette, la flûte, le triangle et le tambour. J’ai vu des violons, des violons seuls, faire les frais de fanfares qui n’existaient pas encore, parmi les Acadiens de Saint-Grégoire, les jours de courses de chevaux.

Existe-t-il une réunion à la campagne, dans le cours de nos longs hivers, où l’on danse, où l’on puisse musiquer sans le secours des violons ? Autrefois surtout, la danse était très vive ; c’était, cela, avant que les danses vives eussent fait leur apparition. J’affirme qu’il y avait, alors, un art charmant de jouer du violon et de danser chez nous, art s’adressant à une musique et à des danses peu compliquées dans l’ensemble, mais qui demandaient de l’adresse, de l’enthousiasme, du feu, j’ose dire le feu sacré. Jamais je n’oublierai avoir vu, au son de deux violons bien timbrés, un grand chef huron de Lorette danser la gigue avec une sauvagesse de sa tribu. C’était merveilleux d’élégance, de souplesse et d’entrain.

L’on emporte son violon au pique-nique, à la cabane à sucre, au chantier (shantee) dans les bois. « C’est un beau joueur de violon », voilà qui désigne, sans plus, à la considération générale. L’on recherche son amitié, on l’attire chez soi et plus d’une jolie fille lui fait de l’œil. Le violoneux est de tous les partis de plaisir. Il va partout, souvent loin. Comme le flûtiste de Chateaubriand, son histoire offre des exploits, qui touchent à la légende. Il a quelquefois incliné vers la bohème, dessiné de la romance. Il lui faudrait peu pour ressembler aux anciens bardes, ses ancêtres, allant autrefois de château en château réciter de merveilleuses poésies, à la veillée.

Que d’observations piquantes un habile pourrait écrire sur les fastes du violon populaire ! Que de types curieux ! Que de particularités amusantes où se réfléchissent l’âme et les goûts du peuple ! J’ai déjà tracé ailleurs le portrait de certain adorateur de la musique qui, quoique inculte, exerça une si grande influence sur sa génération aux Bois-Francs. Ernest Gagnon, dans la revue où j’écrivais, a lui-même raconté certaines anecdotes des plus, caractéristiques sur un sujet semblable. Un voyageur s’en allait en Californie en passant par nos immenses plaines de l’Ouest. Arrivés à certain endroit, lui et son compagnon sont rejoints par un grand parti de sauvages qui les entourent et vont peut-être leur faire un mauvais parti. Les voyageurs ne doivent leur salut qu’au prestige de leur violon. En quelques instants les sauvages sont captivés, subjugués. Ils considèrent notre évocateur de sons comme un être à part, « possédé d’un esprit ».

L’été, l’homme des champs travaille durement et il n’a guère la pensée du plaisir, le violon chôme. Cependant, dans les beaux jours de dimanche, les jeunes gens se réunissent. Il y a toujours une maison particulière où l’on se rencontre. Invariablement il se trouve un artiste, à la maison ou parmi la troupe. S’il est tant soit peu réputé, il ne s’en sauvera pas, n’eût-il que trois doigts de valides ou deux cordes au violon. « La danse s’élève », comme disent les gens ; le reel à quatre, le reel à huit, le hornpipe, le ranger, le brandy, le cotillon, surtout la gigue et, en certains lieux du moins, si ce n’est partout, l’éternel money-musk. On dirait que pour ce dernier « air » à deux temps, il s’agit d’un concerto de Max Bruch ou de la sonate à Kreutzer. Celui qui peut jouer avec une certaine maîtrise le money-musk a « beaucoup d’avenir devant lui ».

Comme pour le piano, du reste, il y a quelque trente ans la Bataille de Prague, il existe pour le violon certains morceaux pittoresques qui ne ratent jamais leur effet. Il y avait autrefois au répertoire une gigue — pas la moins bonne — appelée ronfleuse. Pour le danseur solo, c’était l’article. Une autre, que le vocabulaire de Rabelais a bien injustement passé sous silence, consistait en un certain frottement saccadé et rapide des deux cordes basses, sol et la, le ré au doigt, agrémenté de deux ou trois pizzicati de la main gauche sur les autres cordes. Cela produisait un petit bruit qui peignait la gaieté. Après cela, comme après le concerto en mi mineur de Mendelshon, on ne jouait plus rien. C’était le dernier mot.

Le musicien de chez nous ne démanche pas ; « il ne monte pas », dit-on populairement. Pas de mentonnière ; à quoi cela servirait-il puisque c’est la main et la poitrine qui appuient le violon ? Quelquefois un coin (l’instrument entre un peu sous le gilet- coquetterie d’artiste). Le bel air, aussi, demande que le joueur penche un peu la tête ; cela donne quelque chose de pénétré, d’inspiré. Les deux épaules, une fois le musicien en oeuvre, ont de petits soulèvements nerveux, dans les moments d’entrain, mais la mèche fameuse descend rarement sur le front. L’accompagnement obligé de tout joueur populaire, c’est le battement des pieds. Le violoneur « cogne du pied ». Sans cela, le danseur ne se sent pas assez poussé, soutenu. C’est le tambour au champ qui anime les cuivres, qui verse dans l’âme « l’ivresse rythmée ». Et c’est tellement important que le joueur de gigue (lui ne frappe pas du pied, suivant l’usage reçu) aura parfois l’affront de voir une danseuse quitter brusquement la place, sans compliment pour le musicien C’est ce qui lui arriva un jour, à une « grosse noce », où une demoiselle de qualité, venue exprès de quelque part dans le comté de Lotbinière, coupait court à l’insuffisance du joueur qui ne soutenait pas avec assez d’enthousiasme l’allure agile de ses pas. Pour être plus explicite, la noce avait lieu à Somerset, dans la famille de mon ami le curé de St-Casimir, et le joueur malencontreux c’était moi — secret que je livre à l’histoire artistique de mon pays.

Une autre fois, encore à une belle noce, un jeune homme se trouve à porter tout le fardeau de la musique, alors que les danses se multiplient et promettent d’aller loin.— « Pourquoi, lui dis-je, votre père, un « beau joueur de violon », ne vous aide-t-il pas ? — Oh non, monsieur, répond l’intéressant artiste, mon père, à soir, est pas chaussé pour. ... » Le violon dit le jeune homme avait des cordes quelconques, un son quelconque et un archet comme ceux que les peintres se plaisent à donner aux petits anges qui jouent du violon dans leurs tableaux, un archet arqué de 30 degrés, armé d’une douzaine de crins. Au moins cent invités se pressaient dans la salle de danse. — Songez donc s’il allait être chaussé pour faire sauter tout ce monde. La sauterie dura toute la nuit, et sur une collection d’airs originaux du plus singulier intérêt. Plusieurs eussent mérité d’être notés. L’Isle-Verte, car c’est là que la danse avait lieu, donna, alors, l’illusion d’un terroir incomparable pour le violon populaire. Maintenant, que les noceurs musqués de nos villes avec leurs orchestres à gages-piano, violon et cornet se moquent à loisir jamais ils n’atteindront à cette musique naïve, sortie du cœur du peuple, légère comme si elle avait des ailes, imprégnée de charme sans fard, de sentiment sans pose. Tout ce monde de la campagne se connait et s’aime ; il forme une famille unie et qui dira que cet art ne l’exprime pas tout entier ?

De tout temps, parmi ces musiciens, il exista des personnages originaux. Il y -en avait qui pouvaient jouer pour faire danser plusieurs nuits de suite sans dormir. Oh ! il serait exagéré d’attribuer pareil phénomène uniquement à l’enthousiasme. J’ai ouï-dire à des malins que les buffets de campagne ne le cèdent guère à ceux de la ville pour l’abondance, et que le musicien y est l’objet d’attentions toutes spéciales. Mais la dextérité et l’aisance avaient certainement leur grande part de succès.

Il est des tons que le violon affectionne particulièrement ; ce sont généralement ceux où il se trouve un, deux ou trois dièses. L’artiste populaire connait cela d’instinct. Toutefois le plus célèbre peut-être qui ait vécu dans le district des Trois-Rivières, et à un moment de sa vie au moins, dans les Cantons de l’Est, Hyppolite Lasonde, n’usait d’ordinaire que des tons bémolisés. Le son est plus voilé, alors, plus doux, plus sentimental ; il convient à la mélancolie et à l’amour. Polite Lasonde, comme l’appelaient ses amis, était un véritable artiste. Il avait un répertoire illimité. Son jeu était velouté, naïvement tendre et rêveur. Un soir qu’il jouait dans un hôtel, à Princeville, tout le village était accouru pour l’écouter. Son nom avait souvent frappé mon oreille et je voulus’ aussi l’entendre. Inutile de dire que le violoneur* célèbre avait le tour d’archet souple et léger, le doigté singulièrement précis usait largement des doubles. Il y avait je ne sais quoi de captivant dans cette musique fruste ; je n’avais rien encore entendu de pareil. Que de gens sont allés très loin pour apprendre à « jouer sur la note » et qui n’approcheront jamais de Polite Lasonde ! Même pour jouer de cette musique, il faut, je pense, avoir quelque chose « sous la mamelle gauche ». C’est précisément ce qui caractérisait Lasonde.

Dans les derniers temps où je vivais à la campagne, il y a de cela quelques vingt-huit à trente ans, les violoneurs primitifs commençaient à se faire rares. L’on commençait à s’adonner à une musique plus raffinée, à la valse, au quadrille, au lancier, non sans une certaine élégance, certaine originalité. Quelques joueurs, dédaignant un art un peu démodé, ne pratiquaient plus que cela. Mais derrière cette catégorie d’artistes, il y en avait aussi qui s’adonnaient aux airs de chansons, aux hymnes d’église que leur instrument accompagnait. C’était les poètes religieux ou élégiaques du violon.

Les morceaux que l’on exécutait alors portaient en général le cachet du pays. Il m’a été donné d’en voir une collection ayant appartenu à cet excellent violoniste populaire, qui fit tant danser, M. Dussault, de cette ville, frère de l’éminent organiste de Notre-Dame, à Montréal ; un beau talent, ce Dussault, à qui il ne fut pas permis, malheureusement, de donner toute sa mesure. Beaucoup d’airs, chez nous, ont été importés des États-Unis et sont d’origine écossaise ou irlandaise, ou, vraisemblablement américaine. L’on a trop dédaigné nos vieux airs originaux pour cet exotisme.

Et voilà comment, peu à peu, un autre genre, une autre manière tend à supplanter totalement aujourd’hui le goùt natif. OÙ sont les tenants de nos anciens archets populaires ? Tout comme pour la chanson, le folklore du violon canadien semble s’éteindre. Le patois tient pourtant encore un peu autour de la musique notée. Plus humble que la chanson, moins si l’on veut que la danse, c’est une fleur légère des anciennes mœurs que l’on souhaiterait ne point voir périr.

Notes

[1Le nombre de pièces diverses nécessaires à la construction d’un violon ou autre instrument de la même famille ne se monte pas à moins de 81. (L. Knab, ingénieur des Arts et et Manufactures.)



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