Raconte-moi tes souvenirs - projet de collecte de récits et de chansons

Vo l . 1 7, N° 1, Hiver 2016

par Bédard, Nadyne, Fournier, Marie-Pier

Le début de l’aventure

C’est en naviguant dans l’univers traditionnel oral par le conte et la chanson et à travers notre formation en ethnologie que nous avons développé un intérêt pour la consultation des archives de folklore et pour la collecte. S’imprégner de la parole conteuse d’autrefois est sans conteste enrichissant pour notre pratique. Mais, c’est lors de la première du film Tant qu’il reste une voix [1] sur l’œuvre de Francine Brunel-Reeves, chanteuse et chercheuse en musique et chanson traditionnelles, que nous avons vraiment pris conscience de l’importance du patrimoine oral dans notre culture, surtout lorsque Francine récite son poème à la fin du film :

« ... tant qu’il reste un mot, vivant, une parole,
tant qu’il reste une voix, une seule voix,
parlez, parlez, parlez… chantez... »

Ces mots nous ont tellement touchées qu’ils sont restés comme un écho dans notre oreille. Même si l’époque des grandes collectes des Barbeau et Lacourcière sont bien loin derrière nous, cela nous a convaincues, malgré le scepticisme ambiant, qu’il y avait encore des gens connaissant des histoires et des chansons traditionnelles au Québec [2] et n’ayant pas été collectées et qu’il fallait s’empresser de le faire.

Cette quasi-certitude s’ajoutait au fait que, pendant plusieurs années, nous avons présenté des spectacles dans la région de Napierville où nous avons croisé des gens possédant du répertoire traditionnel démontrant une ouverture pour le partager. C’est aussi dans la même région qu’a vécu l’arrière-grand-père de Nadyne, Philias Bédard, collecté de manière importante par Massicotte et Barbeau, ce qui pouvait laisser présager un terreau fertile. C’est enfin en 2011-2012 que l’occasion s’est présentée de réaliser un projet de collecte de récits et de chansons auprès des aînés, que nous préférons appeler nos porteurs de traditions, en collaboration avec l’organisme Le Racont’Arts2010 dans la région de la MRC des Jardins-de-Napierville. Nous nous sommes donc lancé le défi de réaliser une recherche à dimension ethnologique crédible et utile pour les spécialistes, mais aussi d’en présenter un résultat vulgarisé qui susciterait l’intérêt de la population de la région, jeunes et aînés, envers le patrimoine vivant.

Le projet en bref

Parce que nous avions assisté souvent à des « roues de chansons » [3] à diverses occasions, nous nous sommes inspirées de cette pratique et avons proposé de procéder en tenant des rencontres de groupes d’une durée approximative de deux heures dans les villes et villages de la MRC. Nous cassions la glace en partageant des histoires et des chansons et invitions ensuite les gens à faire pareil, de façon volontaire. Nous relancions l’échange en cours de soirée, si nécessaire, avec histoires et chansons de notre répertoire. Lors de ces rencontres, nous identifiions des informateurs potentiels que nous allions ensuite rencontrer individuellement s’ils acceptaient, pour enrichir notre collecte à l’aide d’un questionnaire d’enquête. Nous souhaitions aussi que des jeunes participent aux soirées afin de favoriser des liens intergénérationnels et la transmission du patrimoine. Pendant toutes ces activités, nous avons enregistré (audio et vidéo) tous les propos en continu et prenions des photographies. Nous avons ensuite produit un guide d’écoute classifiant le matériel récolté et produit un livre-CD contenant les histoires et les chansons retenues.

Les défis du terrain

D’abord, le fait de ne pas demeurer à temps plein dans la région posait un défi pour créer des liens avec nos informateurs. Aussi, nous faisions face à un terrain vaste : dix villes et villages de la MRC sur plus de 800 km2. Par ailleurs, puisque le projet était subventionné, nous disposions de dix mois pour réaliser les activités et produire le livre-CD et nous n’étions disponibles que le soir et le week-end. Par conséquent, il a fallu être stratégique !

Monsieur Monière

L’avantage d’avoir de la famille sur place, de s’allier aux personnes clés, soit celles reconnues et possédant un réseau, et le fait d’avoir organisé beaucoup d’activités dans la région, ont facilité l’identification, la prise de contact et la mobilisation des informateurs. À toutes les occasions qui nous étaient données, par exemple lors de rassemblements d’aînés comme ActiviJardins, nous allions à leur rencontre et invitions les gens à venir à nos rencontres et à nous contacter s’ils connaissaient des informateurs. S’ils ne venaient pas à nos activités, nous les appelions afin de les rencontrer chez eux. [4] Nous avons aussi diversifié les outils de diffusion : conférence de presse, radio, affiches, communiqués (même dans le feuillet paroissial !), articles de journaux, etc., sans compter le bouche-à-oreille, surtout celui de la mère de Nadyne, notre pusher de patrimoine ! Nous avons aussi ciblé les lieux potentiels de rassemblement des aînés : CHSLD, clubs d’âge d’or, centres communautaires, etc. où nous réalisions les activités de collecte. Le fait d’avoir opté pour des rencontres en groupe favorisait l’émulation et enrichissait la collecte. Ces rencontres sympathiques et conviviales se transformaient parfois en soirées du bon vieux temps ! Quelques fois, les propriétaires de salles nous ramenaient à la réalité à l’approche de la fermeture ! Enfin, nous avons pu compter sur la collaboration de spécialistes dans le domaine et accéder à des ouvrages spécialisés afin d’identifier les pièces collectées. À noter que le fait de réaliser notre formation en ethnologie en simultané a permis d’être plus méthodique.

Le plus grand défi provenait de la collecte elle-même et de la nécessité de s’adapter constamment aux particularités du terrain, dans l’animation et par rapport à la planification initiale. Lors de l’animation des activités, nous avons fait face à la réalité de personnes en perte importante d’autonomie mentale ou physique, ce qui peut s’avérer déstabilisant au départ, mais dont nous avons appris à tirer parti. Aussi, contrairement à ce que nous avions prévu, peu de jeunes étaient présents aux activités. Nous avons aussi fait face à la réticence de certains aînés à diffuser leur répertoire, ce que nous devions respecter. [5] Enfin, nous avons collecté peu de contes dans la forme traditionnelle, mais davantage de chansons et d’autres formes de récits. Mais voyons cela plus en détail.

Le fruit de notre collecte

Ce projet nous a amenées à animer vingt-deux activités de collecte (en groupe et en individuel, dont deux activités dans un centre de jeunes et dans une école primaire, la projection du film Tant qu’il reste une voix suivie d’une discussion avec Francine Brunel-Reeves et une conférence donnée par Robert Bouthillier). En tout, c’est 263 personnes qui ont participé au projet et une quarantaine d’entre elles ont été sélectionnées pour faire partie du livre-CD pour en moyenne 52 heures de matériel audio récolté. Au fur et à mesure des soirées et après-midi de contes et chansons, en questionnant constamment les gens, nous croyons avoir rejoint la plupart des informateurs potentiels et nous nous sommes assurées de tous les collecter au moins une fois. Avec le matériel récolté en main, nous avons pu procéder au découpage en établissant différentes catégories. Celles-ci nous ont permis de déterminer la structure du livre en deux parties, les histoires et les chansons, incluant au milieu du livre une petite biographie des informateurs. Bien sûr, il était impossible de consigner l’ensemble du matériel, histoires et chansons, avec une qualité de son minimale, sur un unique CD. Nous avons donc effectué la transcription des histoires dans le livre et n’avons enregistré qu’une partie des chansons retenues sur CD en studio pour une meilleure qualité. Celles qui ne pouvaient être enregistrées ont été présentées avec partition musicale dans le livre-CD. En tout, nous avons recueilli 134 chansons (à répondre, complaintes, littéraires, contemporaines, pièces instrumentales, airs de danse et pièces d’origine non déterminée) et en avons conservé 32. Ensuite, nous avons recueilli 167 récits (contes, légendes, activités traditionnelles, histoires de curé, croyances, menteries, histoires de maisons hantées, récitations, anecdotes, blagues, devinettes, expressions) et en avons conservé 47.

Avec autant de matériel, il n’a pas été facile d’arrêter nos choix. Tout était intéressant ! Il a donc fallu se donner des critères de sélection. D’abord, nous voulions que les chansons et les histoires soient représentatives du répertoire des personnes collectées. Quand on parlait d’une telle ou d’un tel, on nous disait souvent : « Ah, oui, elle chante telle chanson » ou « Elle raconte telle histoire » ou bien on nous disait : « Va voir telle personne, elle raconte de bonnes histoires » ou « Elle chante de bonnes chansons. » Nous souhaitions aussi que le matériel sélectionné provienne de chaque ville et village de la MRC, qu’il soit original tout en étant facilement reconnaissable par le public. Dans tous les cas, nous souhaitions respecter l’oralité des propos des informateurs dans la transcription. Cela donne un peu de défi à la lecture, c’est pourquoi nous avons produit un lexique en annexe. Enfin, nous nous sommes assurées de valider les choix finaux auprès des spécialistes du domaine et des partenaires du projet. Un travail colossal, mais tellement enrichissant !

Monsieur Millard

Pour les chansons, nous avons retenu des pièces de répertoire traditionnel, soit des chansons à répondre et des complaintes. Plus précisément, pour chaque chanteur ou chanteuse, nous avons choisi sa ou ses meilleures pièces. Nos choix sont aussi basés sur la « célébrité » dont le chanteur ou la chanteuse semblait jouir dans la région, même à l’extérieur de la MRC. C’est le cas pour M. Lussier, connu comme animateur et chanteur, avec ses chansons Les Maladies et Les Menteries (pages 70 et 71) [6]. Aussi, certaines des chansons étaient considérées comme « inédites », puisqu’aucune version n’a été trouvée dans les ouvrages consultés. Nous les avons identifiées comme étant « non cataloguée », comme par exemple, les chansons Frapons du talon longtemps (page 65) et Derrière la clôture (page 62) de Mme Bourdeau. Par ailleurs, en terme d’originalité, notons deux exemples. Nous avons retenu la chanson I go yesterday on the bord des États (page 97), chantée chez les scouts et dont des versions existent sur Internet. Cette chanson nous a été donnée par M. Smith d’Hemmingford, ville située tout près des frontières américaines. Elle était amusante, puisque moitié française et moitié anglaise, clin d’oeil au métissage linguistique de la région. Autre exemple, avec la chanson Le Curé de Terrebonne (page 76), le recours à Internet nous a permis de découvrir une version fort divertissante interprétée par Nana Mouskouri et Bernard Papillon [7], bien qu’elle soit à l’origine traditionnelle. Enfin, certaines chansons ont été choisies pour leur interprétation particulière par leur informateur. Par exemple, si le thème de la chanson supposait un homme boitant et utilisant une canne, M. Rémillard se levait, trouvait une canne dans son public, l’empruntait et « actait » la chanson. Bien sûr, il s’assurait d’abord que la personne soit assise avant de lui enlever la canne ! Mme Provost, pour sa part, avait une chanson pour chaque occasion, mariage, anniversaire, etc.

Pour les récits, nous avons procédé à une sélection représentative de l’ensemble de la collecte, soit des anecdotes, des histoires et des contes. Comme nous l’avons déjà mentionné, à notre grand étonnement, peu d’histoires suivant le schéma traditionnel du conte ont émergé. Bien sûr, toutes les expressions, les croyances et les petits bouts de récits peuvent sembler anodins, mais nous sommes convaincues, avec l’expérience, que tout conteur aurait avantage à s’en inspirer dans sa pratique afin de mieux illustrer ou ancrer ses contes. Notons à titre d’exemple les variantes de l’origine des feux follets et des loups-garous (pages 25 et 26), les différentes versions du Bonhomme Sept Heures (pages 33 à 36) et la tradition de la bouillotte (page 9). Cela dit, nous avons quand même identifié deux contes venant des porteurs de traditions eux-mêmes, soit Le Canadian Tire, conte contemporain de M. Monière (page 32) et Boucle d’or et les trois ours de Mme Bourdeau (page 30). Aussi, comme animatrices, il nous est arrivé de raconter des histoires qui ont ravivé les souvenirs de certaines personnes et de là, ils nous ont partagé leurs versions. C’est le cas du Bonhomme la Bean contée par Nadyne (page 28) et du Petit Poucet de Mme Poupart (page 31) que nous avons conservées. Autre fait intéressant, nous avons collecté une cinquantaine de blagues, dont la moitié de celles-ci étaient liées à la religion et grivoises. Elles n’ont donc pas été retenues (sauf quelques-unes plus acceptables) pour la publication. Pouvez-vous imaginer que plusieurs de ces blagues nous ont été racontées par le curé de Napierville lui-même ? Enfin, fait remarquable, lors des diverses rencontres, nombreux sont ceux qui nous ont parlé de l’incendie qui a pratiquement rasé la ville de Saint-Michel en 1949 et qui aurait été arrêtée grâce à l’intervention du curé. À chaque activité, nous en profitions pour questionner les gens à ce sujet et, au fur et à mesure, nous avons regroupé tous les propos à ce sujet afin d’en dégager la légende (pages 37 à 39). Un travail de reconstitution passionnant pour un conteur !

En guise de bilan

Si le film Tant qu’il reste une voix, qui offre une réflexion poétique sur la mémoire et le collectage, fut une révélation, la collecte sur le territoire des Jardins-de-Napierville le fut tout autant. Plusieurs personnes nous ont témoigné que la lecture du livre et l’écoute du CD ont suscité des émotions et ravivé des souvenirs chez eux. Ainsi, on comprend mieux ce qui a animé le projet initial, soit l’urgence de préserver notre patrimoine immatériel, mais aussi après coup, ce qui se dégage de touchant dans le partage de ces moments avec les aînés. Tout au long du projet, les porteurs de traditions ne semblaient pas conscients de la valeur de ce qu’ils nous partageaient. Combien de fois avons-nous entendu « Qu’est-ce qu’il y a d’intéressant là-dedans ? » ou « Pourquoi ça t’intéresse, ce sont de vieilles affaires, ça ? ». Mais, c’est au lancement officiel, une fois le livre-CD entre leurs mains, que les informateurs ont réalisé avec émotion la valeur de ce patrimoine.

Notre défi d’ethnologues en herbe était de faire la preuve qu’il y a encore du matériel à récolter dans les différentes régions du Québec et de montrer que beaucoup de gens connaissent des récits et des chansons, même incomplets et même s’ils ne sont pas des virtuoses. Il faut voir les porteurs de traditions s’exécuter comme preuve et l’imposant matériel collecté dans nos fichiers. Aussi, même si nous avons trouvé peu de contes proprement dits, nous avons trouvé d’autres formes d’histoires, des blagues, des chansons et, surtout, nous avons rencontré des aînés attachants, porteurs d’une « parole conteuse » d’une grande valeur à nos yeux. Cette expérience a eu plusieurs impacts sur notre pratique artistique. D’abord, le projet a donné lieu à un spectacle sur notre expérience, ce qui n’était pas prévu au départ, puis à une certaine reconnaissance par les pairs, et il nous a permis de développer une facilité d’entrer en contact avec les aînés partout où nous nous trouvons. Nous tenons d’ailleurs avec grand bonheur le plus souvent possible des rencontres dans des CHSLD sous forme de roue de chansons où nous vivons des moments intenses chaque fois. Enfin, nous l’avons déjà dit, les conteurs professionnels auraient avantage à s’inspirer de cette parole conteuse. D’ailleurs, quelques conteurs et chanteurs professionnels ayant le livre en main nous ont dit avoir soit entendu ou eux-mêmes raconté certaines histoires et chanté certaines chansons de notre livre en spectacle, ce qui nous ravit, puisqu’ils contribuent ainsi à la transmission du patrimoine vivant.

Madame Bourdeau

Cela dit, avec le recul, nous aurions sûrement pu creuser le répertoire de certains et trouver d’autres porteurs de traditions si nous avions eu plus de temps pour faire connaître le projet. Par exemple, parmi la quarantaine d’informateurs rencontrés, certains affirment avoir un répertoire de 200 ou 300 chansons qu’il serait sage de collecter avant qu’il ne soit trop tard, que ce soit par nous ou d’autres passionnés, mais bien sûr en prenant soin de ne pas sursolliciter nos informateurs. Aussi, il nous est souvent arrivé après le projet de croiser certains porteurs de traditions qui nous confient : « Je me suis rappelé d’untel, il sait des chansons » ou qui nous partagent une anecdote qui leur est revenue en mémoire… Nous déplorons d’ailleurs le manque de temps à travers nos obligations pour poursuivre la collecte. Ce qui est le plus désolant, c’est de lire la section nécrologique des journaux de la région et de voir des visages connus des porteurs de traditions qu’on a croisés, qui nous ont touchés et qui nous quittent… De plus, maintenant que notre formation en ethnologie est terminée, nous savons que certains éléments nous ont échappé ou que nous aurions pu mieux exploiter au moment de la collecte, notamment en ce qui concerne les pratiques culturelles, dont les rites de passage et les arts populaires. Enfin, grâce à ce projet, nous avons pu constater qu’il existe un patrimoine immatériel dans la MRC des Jardins-de-Napierville, mais aussi dans d’autres régions, puisque d’autres projets remarquables ont été réalisés dans Lanaudière et à Lavaltrie [8] , entre autres. En ce qui nous concerne, il est indéniable que la richesse des rencontres réalisées, l’expérience humaine vécue et le souhait de valoriser le patrimoine nous poussent à vouloir continuer. Nous souhaiterions éventuellement réaliser une collecte semblable dans la région natale de Marie-Pier, la Haute-Yamaska. Au fond, c’est simple, il suffit d’une enregistreuse, d’un carnet d’enquête, d’un travail rigoureux et de la patience, puis d’écouter nos porteurs de traditions raconter et chanter, comme le disait si bien Francine dans le film !

Médiagraphie

 AARNE, Antti et Stith Thompson. The Types of the Folktale : A Classification and Bibliography, Second Revision, Academia Scientiarum Fennica, coll. « Folklore Fellow’s Communications, 184 », Helsinki, 1961, 588 p. - En français : Version abrégée des AFEUL et version en ligne sur Wikipédia, site Web : http://fr.wikipedia.org/wiki/Classification_Aarne-Thompson. Référence du 15 juillet 2016.

 Archives de folklore et d’ethnologie de l’université laval (AFEUL), Université Laval à Québec. Recherche et consultation des références sur place. Pour une visite virtuelle des AFEUL, consultez le site de la Médiathèque en ethnologie et patrimoine : http://www.mediatheque-ethno-patrimoine. ulaval.ca/index.php ?id=1076. Site Web en ligne, Référence du 15 juillet 2016.

 BEAUD, Stéphane et WEBER, Florence. Guide de l’enquête de terrain, 4e édition augmentée, Coll. « Repères. Guides », Paris, Éditions La Découverte, 2010, 334 p.

 BERTAUX, Daniel. L’enquête et ses méthodes – Le récit de vie, 3e édition, Coll. « 128. Sociologie et anthropologie » Paris, Armand Colin, 2010, 127 p.

 Centre Mnémo. Site Web, http://www.mnemo.qc.ca/. Référence du 15 juillet 2016.

 Centre du patrimoine vivant de Lanaudière (CPVL). Site Web, http://patrimoinevivantlanaudiere.com/. Référence du 15 juillet 2016.

 Centre régional d’animation du patrimoine oral de lanaudière (CRAPO) Site Web, http://crapo.qc.ca/category/programmation/. Référence du 15 juillet 2016.

 COIRAULT, Patrice. Répertoire des chansons françaises de tradition orale, Vol. I et II Paris, BNF, 1996.

 DELARUE, Paul et TENEZE, Marie-Louise. Le conte populaire français : édition en un seul volume reprenant les quatre tomes publiés entre 1976 et 1985. Paris, Maisonneuve et Larose, 1997, 731 p.

 D’HARCOURT, Marguerite et Raoul. Chansons folkloriques françaises au Canada, Québec, Les Presses de l’Université Laval, 1956, 449 p.

 DU BERGER, Jean. Grille des pratiques culturelles, Conseil québécois du patrimoine vivant, Sillery, Québec, Septentrion, 1997

 GUILCHER, Jean-Michel. La chanson folklorique de langue française, Créteil, L’atelier de la danse populaire, 1989, 185 p.

 LAFORTE, Conrad. Le catalogue de la chanson folklorique française, Vol I à VII, Les archives de folklore, Québec, PUL.

 LAFORTE, Conrad. Poétiques de la chanson traditionnelle française, 2e édition, Québec, PUL, 1993, 205 p.

 Larousse. Site Web en ligne, http://www.larousse.fr/. Référence du 15 juillet 2016.

 LAROCHELLE, Jacques. « Lancement du livre-CD Raconte-moi tes souvenirs », 4 avril 2012, Le Coup d’œil, en ligne, http://www.coupdoeil.info/Actualites/2012-04-03/article-3028656/Lancement-du-livreCD-%26laquo%3B-Raconte-moi-tes-souvenirs-%26raquo%3B/1. Référence du 15 juillet 2016.

 Maison des contes et légendes de Lavaltrie, Section vidéo, http://www.maisondescontes.ca/videos. Référence du 15 juillet 2016.

 Musée canadien de l’histoire, Gatineau. Catalogue du Centre des ressources, Site Web, en ligne, http://catalogue.museedelhistoire.ca/musvw/Vubis.csp?Profile=ArchivesOnlyCMC&OpacLanguage=fre. Référence du 15 juillet 2016.

 OHRON, Jean-Nicolas, réalisateur. Tant qu’il reste une voix, Documentaire, 2008, 52 minutes, Les films Camera Oscura, extrait en ligne : http://www.netima.ca/productspage/documentaires/documentaires-unitaires/tant-quil-reste-une-voix/. Référence du 15 juillet 2016.

 PROPP, Vladimir. Morphologie du Conte, Paris, Poétique-Seuil, 1970, 254 p.

 Regroupement du conte au québec (RCQ). Site Web, en ligne, http://www.conte-quebec.com/. Référence du 15 juillet 2016.

 ROBERGE, Martine. Enquête orale : trousse du chercheur, Laboratoire d’ethnologie urbaine, CÉLAT, Faculté des lettres, Université Laval, Québec, 1995, 85 p.

Notes

[1OHRON, Jean-Nicolas, réalisateur. Film Tant qu’il reste une voix, Documentaire, 2008, 52 minutes, Les films Camera Oscura, extrait en ligne, référence du 15 juillet 2016, http://www.netima.ca/products-page/documentaires/tantquil-reste-une-voix/.

[2Pour preuve l’existence de plusieurs organismes qui se consacrent activement à la préservation et à la valorisation du patrimoine vivant (chanson, danse, musique, conte), dont le Centre Mnémo, le Centre du patrimoine vivant de Lanaudière (CPVL), le Centre régional d’animation du patrimoine oral de Lanaudière (CRAPO) entre autres, et les nombreux festivals et activités qui se déroulent partout au Québec chaque année en présence d’un public jeune ou moins jeune.

[3Il s’agissait de placer les chaises en rond et chacun était libre de chanter ou de conter au moment qui lui convenait.

[4C’est le cas, par exemple, de Mme Jeannette Boyer, dont on peut trouver des anecdotes dans le livre, et qui n’a pas participé aux activités, mais que nous avons rencontrée chez elle.

[5Plus précisément les pièces instrumentales
collectées qu’on ne retrouve pas dans le CD.

[6Pour connaître les chansons et les récits retenus, on peut consulter la table des matières du livre sur le site du Centre Mnémo, à l’adresse suivante : http://www.mnemo.qc.ca/spip/publications-boutique-en-ligne/article/raconte-moi-tessouvenirs-livre-cd.

[7Malheureusement, cette version a été retirée du Web récemment. On peut en écouter une autre version de Nana Mouskouri, mais sans la voix de Bernard Papillon, à l’adresse suivante : https://youtu.be/jT1n-6_CVwI, en ligne, page consultée le 15 juillet 2016.

[8En effet, au même moment que se déroulait notre projet, le Centre du patrimoine vivant de Lanaudière (CPVL) a produit un DVD intitulé “Le chemin des savoirs” sur des porteurs de tradition de la région, qu’on peut se le procurer à l’adresse suivante, dans la section vidéo, http://patrimoinevivantlanaudiere.com/videos/. Aussi, un projet de collecte de contes semblable a été réalisé en 2014 par la Maison des contes et légendes de Lavaltrie et le résultat peut être visionné sous forme de capsules à l’adresse suivante : http://www.maisondescontes.ca/videos. La preuve qu’il reste encore de la collecte à réaliser !



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