Entrevue réalisée par Pierre Chartrand auprès de Danielle Martineau, en janvier 2020.
PC : Quand as-tu commencé à t’intéresser à la danse et à la musique traditionnelles ?
DM : À très petite échelle quand j’étais monitrice de parcs l’été. On avait de petites formations qui provenaient probablement de la FDLQ1. On nous enseignait plein de choses à faire avec les jeunes.
PC : Tu parles de quelles années environ ?
DM : J’avais 15 ou 16 ans, donc dans les années 66-67. J’ai par ailleurs eu mes enfants jeune et j’ai déménagé dans la ville de Gagnon.2. Là-bas, j’avais pris en charge des activités de loisir pour les jeunes adolescentes. Ces filles ont beaucoup aimé apprendre des danses folkloriques et voulaient danser plus. Après avoir pris connaissance de l’existence de la FLDQ en 1976, et pour apporter plus de contenu à mes jeunes adolescentes, je suis allée à mon premier stage de danse au camp des Jeunesses musicales du Mont-Orford3.
Article du journal Le Soleil en 1982.
PC : Ta famille était originaire d’où ?
DM : De Québec. Il n’y avait pas de pratique familiale chez nous, ou du moins c’était bien caché, ou occulté. Ma grand-mère maternelle venait de la Baie-des-Chaleurs. Il y avait elle qui turlutait et j’ai su plus tard que ses frères jouaient de la musique à bouche, mais on n’en parlait pas à la maison.
PC : Si je ne me trompe pas, c’est environ dans ces années (1976) que tu vas commencer avec L’Ensemble folklorique La Parenté4 ?
DM : En 1976 j’étais encore à Gagnon. Je vais ensuite déménager à Québec (vers 1977-78). Et Normand Legault m’avait dit Si jamais tu viens à Québec, il y a ça qui se passe… C’était surtout les veillées à l’Université Laval qui étaient actives quand je suis arrivée. En plus de ces veillées, j’apprenais des danses dans l’Ensemble folklorique La Parenté. Quand ils ont su que je jouais du piano5, on m’a demandé d’accompagner Adélard Thomassin. On m’a prêté des disques de Jean Carignan en me disant écoute ça. Je suis ensuite allée à L’Anse-au-Foulon, chez Adélard, pour l’accompagner. Quand je suis arrivée dans sa maison c’était tellement accueillant ! Lui et sa femme avaient une petite compagnie qui accueillait des immigrants. Ça a quasiment été un choc pour moi, de voir cet accueil, cette chaleur et cette musique, moi qui n’avais pas connu cela auparavant.
PC : Donc, à La Parenté, tu dansais et tu accompagnais au piano ?
DM : Oui c’est cela. J’apprenais la gigue et les danses au sein de La Parenté, et il y avait plein de stages provinciaux organisés par la FDLQ à cette époque6. Je suivais ces stages que je trouvais le fun et humainement très enrichissants.
PC : Peux-tu me parler de la naissance de l’organisme Les Danseries de Québec ?
DM : Ça vient des veillées qui avaient lieu à l’Université Laval, et du fait qu’on avait annoncé qu’elles n’auraient plus lieu. C’est alors que Jacques Latouche et moi avons pris les noms et contacts des habitués de ces veillées qui étaient intéressés à continuer. Et comme j’avais l’habitude avec le Service des loisirs de la ville de Québec, c’était le cas avec ma mère aussi, je les ai rejoints et ils m’ont donné accès à la Maison Couillard, une ancienne école dans le Vieux-Québec. On a simplement incorporé sous le nom Les Danseries de Québec puisque c’était la suite des veillées de danse à l’université. On était bien entouré pour l’enseignement qu’on prévoyait donner puisqu’il y avait Lisa Ornstein qui n’habitait pas loin, ainsi que Denis Pépin, et plusieurs autres. Je découvrais tous ces gens grâce à Normand [Legault] qui nous amenait (La Parenté) danser à toutes sortes de places différentes. On passait souvent nos samedis soirs à l’Île d’Orléans, dans Charlevoix, dans Portneuf, au Poulailler (Inverness), à Lévis, à Montmagny…
PC : Je sais que plusieurs personnes de La Parenté ont aussi fait partie ou étaient liés aux Danseries de Québec. Quelle est la différence entre les deux en fait ?
DM : Les Danseries étaient vraiment un organisme à but non lucratif, pour regrouper les gens qui aimaient danser et leur offrir des espaces adéquats pour des formations et des veillées, fournis par la Ville de Québec. C’était d’ailleurs l’époque du maire Jean-Paul L’Allier, qui avait une ouverture hors du commun par rapport à la culture. On a ainsi eu le centre sur la rue Couillard, qui comportait trois étages. On a alors développé une offre de formation qui comprenait bien sûr la danse, mais aussi le violon avec Lisa Ornstein, l’accordéon avec Denis Pépin, la guitare avec Guy Bouchard, Robert Legault pour la musique à bouche, Yvan Brault pour le piano, etc. Et comme on était annoncé dans l’offre des loisirs de la Ville, en plus de la liste qu’on s’était constituée à partir des veillées de l’Université Laval, on a eu beaucoup d’inscriptions et de monde ! On offrait des ateliers quatre soirs par semaine. On avait quatre niveaux de violon, trois niveaux d’accordéon... On avait environ 300 membres qui suivaient nos cours de façon hebdomadaire. Tout cela a commencé en 1981. On avait des cours, des brunch-repasses les dimanches, des danses, qui sont restées jusqu’à maintenant
7. On invitait aussi du monde de façon ponctuelle, comme Louis Pitou Boudreault par exemple. C’était très effervescent !
J’ai participé, comme représentante des Danseries, au premier conseil de la culture de Québec. Plusieurs représentants d’autres disciplines artistiques ne croyaient pas qu’une pratique culturelle non-professionnelle avait sa place dans un conseil de la culture. J’ai exposé cette situation à la directrice de l’époque et elle m’a dirigée vers un fonctionnaire du Ministère des affaires culturelles du Québec (MACQ). Quand je lui ai exposé la situation, ce fonctionnaire a décidé de me donner un mandat d’analyse de la question de la danse folklorique. Un autre fonctionnaire du Ministère des loisirs était de la partie. On m’a alors mandatée de faire une étude et une consultation du milieu de la danse folklorique pour savoir si cette pratique était culturelle ! Il faut savoir qu’au MACQ, seuls les professionnels de la culture étaient reconnus et admissibles à un support financier et pour eux, une pratique non professionnelle relevait des loisirs. Donc, en 1983-84, j’ai parcouru le Québec pendant un an, en rencontrant les milieux de danse, troupes et autres pratiques. J’avais conçu un questionnaire pour relever les données des activités et aussi, je leur demandais s’ils considéraient leurs activités comme culturelles, ou loisir, ou les deux, et pourquoi.
Disque « Accordélidon »
Ça a donné un rapport appelé La problématique de la danse folklorique au Québec. Plusieurs des milieux rencontrés trouvaient que leurs activités étaient culturelles, mais les fonctionnaires qui supervisaient ce rapport n’étaient pas vraiment d’accord et me demandaient de changer les conclusions. J’ai tenté de leur expliquer que les résultats et conclusions du rapport reflétaient les réponses des participants et que je ne pouvais pas modifier leurs réponses. Au bout de la ligne, le rapport n’a pas eu de suite et après avoir attendu plusieurs mois la rémunération convenue, je suis passée par l’ombusman de l’époque pour recevoir mes honoraires. C’est là que j’ai commencé à comprendre la perception des milieux dits culturels envers ce qu’on appelait le folklore à l’époque.
PC : Puis comment s’est fait le changement vers le CVPV8. C’est bien vers 1985 ou 1986 ?
DM : C’était l’époque où je commençais à être plus active comme artiste professionnelle. J’ai d’ailleurs toujours allié les deux facettes du professionnalisme et de l’activiste culturel. Pour moi l’objectif premier et le moteur de tout c’est la transmission. J’ai donc laissé la direction des Danseries et c’est Lisa Ornstein qui a pris la direction et s’est mise à vouloir développer autrement l’organisme. C’est drôle quand on y pense à rebours : comme Lisa était américaine, elle se disait qu’il faillait faire comme avec le Folklife aux États-Unis et faire financer nos activités par le gouvernement. Elle a amené Gilbert Guérin du Ministère de la Culture à s’impliquer grandement dans ce dossier. Gilbert était très enthousiaste. Lisa lui a fait découvrir des organismes gouvernementaux et des événements à Washington et ailleurs. Parallèlement, Lisa s’est dit qu’il fallait changer la vocation et/ou le nom de l’organisme avant d’aller frapper à la porte du gouvernement. C’est ainsi que Les Danseries sont devenues le CVPV.
PC : Il y avait aussi Robert Bouthillier d’impliqué dans ce changement, je crois…
DM : Oui. Après cela, et suite au Bal des accordéons à Lévis on a commencé le festival d’automne (Festival international des arts traditionnels - FIAT) qui était dirigé par Normand [Legault]. Les formations que faisaient les Danseries se sont alors arrêtées et Lisa s’est tournée vers le lobbying pour faire bouger les choses au niveau gouvernemental.
P : À la même époque, il y a eu la fameuse délégation québécoise à l’exposition universelle de Vancouver, en 1986. Quel fut ton rôle dans cela ?
DM : Je commençais à jouer un peu partout et j’ai croisé Gary Crystall dans plusieurs circonstances. Gary est devenu plus tard un des piliers de Folk Alliance. Gary dirigeait le Vancouver Folk Festival, et fut aussi mandaté en 1986 pour diriger et programmer un espace voué aux différentes traditions de chaque province canadienne. Il nous a donc rejoint pour que nous constituions une délégation des différents savoirs-faire traditionnels du Québec. Cela nous a pris un an et demi à deux ans à tout préparer9. On est aussi allé aux célébrations du Centenaire de la Statue de la Liberté à New York, grâce aux contacts qu’avait Lisa avec le Smithsonian.
PC : Vers quoi tu t’es principalement orientée après ton départ des Danseries en 1985 ?
DM : J’ai parti le groupe Joséphine10 qui est devenu mon occupation principale. En fait, ce groupe est né des ateliers de musique cajun que les Danseries offraient à chaque année. Les Danseries avaient une entente de collaboration avec le Carnaval de Québec qui invitait à chaque année un groupe de musique cadjienne de Louisiane. Cette collaboration permettait aux Danseries de faire des stages de musique et de danse cadjienne qui étaient très populaires. Dans Joséphine on faisait aussi des animations pour les enfants. Et avec Gilles Pitre (membre de Joséphine), on avait eu une bourse pour faire de la collecte en danse dans le comté de Bellechasse.
CD « Autrement » de Rockabayou.
PC : C’est là que vous avez recueilli ces danses à huit couples utilisant des figures de sets carrés, n’est-ce pas ?
DM : Oui, c’est cela. Et en même temps on a fait des entrevues avec les danseurs pour connaître leurs contextes et leurs perceptions sur leur pratique. Tout cela, ça vient de l’influence de Gary Crystall qui m’avait ouverte vers d’autres activités qu’on pouvait faire outre les performances sur scène.
PC : Et tu as travaillé avec le groupe Joséphine pendant combien de temps ?
DM : 5 ans environ, jusqu’en 1991 donc. On a fait beaucoup de tournées au Québec, aux États-Unis, au Canada, en Europe… Et on rencontrait plein de gens dans les Folk Festival qui faisaient des choses très intéressantes dans notre domaine, ce qui m’inspirait beaucoup.
PC : Puis c’est à ce moment-là que tu déménages dans Lanaudière ?
DM : Pas tout à fait. J’ai auparavant fait un détour par Montréal pour un an et quart, puis ai déménagé dans Lanaudière. Pendant mon séjour à Montréal, on s’est aperçu que mes activités concordaient de moins en moins avec celles de Joséphine puisque je faisais de plus en plus de compositions, tandis que Joséphine se vouait plutôt à l’interprétation. En parlant avec notre agent, j’ai décidé de prendre cette nouvelle orientation et j’ai fondé le groupe Rockabayou. J’avais deux musiciens qui accompagnaient les soeurs McGarrigle, et deux autres11. C’étaient de très bons musiciens avec qui on a monté tout un nouveau répertoire. Même si plusieurs étaient anglophones, il parlaient et chantaient en français avec grand plaisir ! Cette année à Montréal fut consacrée à monter nos pièces. J’ai passé beaucoup de temps dans une salle d’un YMCA où on travaillait sur ce nouveau répertoire, majoritairement mes compositions. Et notre premier disque a remporté un Félix !
Parallèlement à tout cela, j’étais toujours en contact avec Gary Crystall, et l’équipe de Harbourfront à Toronto, et tout le milieu de Folk Alliance qui me faisait suivre les infos sur les ateliers en interventions appropriées dans le milieu « folk », ce qui m’intéressait beaucoup. Et je me suis retrouvée à faire de la programmation à Harbourfront pour un événement à l’international, à l’époque où Peter Gabriel, avec son projet Real World, et qui en faisait une tournée mondiale. Harbourfront avait comme mandat de réaliser le Real World de Gabriel à Toronto. Ça ressemblait un peu à ce qu’on avait fait pour Vancouver : organiser une délégation, appelée Gens du Québec pour aller au Harbourfront12. J’ai développé, veux, veux pas, une manière de faire pour ce genre de projet qui était un acte de médiation, avant l’heure. Je me considère vraiment chanceuse d’avoir été proche de ces gens.
À travers tout cela j’ai eu des bourses pour me perfectionner et faire de la recherche de répertoire, suivre des cours d’accordéon, de chant traditionnel, etc. Je suis contente de ne pas avoir eu ma formation à l’université, mais vraiment dans le milieu, au sein de festivals et de multiples rencontres et expériences.
PC : Dans ces années-là, que se passe-t-il dans Lanaudière ?
DM : En m’installant dans ce territoire, ce n’était pas le contenu traditionnel qui manquait ! Toujours en parallèle avec mon travail artistique, je me suis vraiment impliquée dans le milieu, au Conseil de la culture pour la création d’un poste d’administrateur en patrimoine vivant.
Le livre-CD On a du plaisir nous autres ! par Danielle Martineau et Lisan Hubert.
PC : As-tu pensé à fonder le CRAPO dès ton arrivée dans Lanaudière ?
DM : Non il s’est passé plusieurs choses avant que le CRAPO existe. J’ai organisé, entre autres, et grâce au Conseil de la culture, le colloque À qui appartient la tradition qui portait sur le patrimoine vivant en général. À partir de là on a fait beaucoup de contacts à travers tout le territoire, et quelques invités de l’étranger, dont Michel Colleu, de Bretagne.
PC : En quelle année a eu lieu ce colloque ?
DM : En 2002. Ça s’était tenu un 8 mars, au Golf de Saint-Charles-Borromée, et on a fait un hommage aux femmes de Lanaudière, ce qui a été capté par Musiques en Mémoire12. Cet hommage présentait huit familles où la transmission s’était grandement faite par l’intermédiaire des femmes, des mères. Comme les mères de Gilles Cantin, de Pierre Laporte, de Denis Fréchette, de Stéphanie Lépine… Il y en avait huit ! Les familles venaient faire une petite intervention musicale. Et tout cela a été capté (vidéo) par le Conseil de la culture.
Donc tout cela s’est passé quand j’étais au Conseil de la culture de Lanaudière et que le patrimoine vivant y a pris sa place. Ça l’a vraiment jeté un nouvel éclairage sur cette réalité dans la région.
PC : Dis-moi donc, quand as-tu produit ton disque Accordélidon (que mes enfants ont tellement écouté !) ?
DM : À partir de 1997-1998, pour monter le répertoire, faire le disque, tourner le spectacle de manière intensive pendant 3 ans.
PC : Et les Crapaudes14 c’était quand ? On a formé le groupe Les Crapaudes juste après que j’ai fait le disque Accordélidon. On a donc commencé à travailler ensemble vers 1999. Parallèlement, il y avait Marcel Ducharme, de l’Association folklorique de Lanaudière qui voulait faire un livre sur les traditions orales d’autour de Joliette en montant vers le nord. J’ai dit Ouais, OK… mais tant qu’à faire un livre il faudrait que ça porte sur toute la région de Lanaudière. Avec Lisan on avait déjà fait une recherche associée à une tournée en Europe sur la possibilité d’un lieu permanent voué aux traditions de Lanaudière. On s’est dit Commençons par un livre tout d’abord. C’est suite à la rencontre des 90 familles de Lanaudière nécessaires à la création du livre qui a amené la création du CRAPO, On demandait en effet aux familles qu’est-ce que ça prendrait pour que la tradition se perpétue ? On nous parlait beaucoup des écoles, mais aussi d’un lieu voué au patrimoine, puisque ça ne se transmettait plus principalement dans les familles et leurs maisons. On nous disait On aurait besoin d’une grosse maison, mais pas trop grosse. Puis il y a eu beaucoup de réflexions. Lisan et moi sommes allées voir des centres en France et en Suisse qui encourageaient la tradition. On est revenu avec des plans dans la tête. Et pendant ce temps-là le livre se faisait puisque nous avions obtenu du financement.
PC : Et vous avez reçu le Prix Mnémo pour ce livre…15
DM : Eh oui ! Et en écoutant beaucoup, beaucoup les gens qu’on rencontrait, pour bien comprendre comment ils articulaient leur réflexion et leurs besoins… on a vraiment appris comme ça !
PC : et donc le CRAPO lui, il a été fondé quand ?
DM : Officiellement en 2003. Il y a eu donc eu quatre ans de grosses années de préparations, à partir de 1999, suite au colloque à Saint-Charles-Borromée, et durant la préparation du livre On a du plaisir nous autres !
NDLR : nous nous sommes arrêté au début des années 2000, et prévoyons éventuellement faire un autre article portant sur les projets de Danielle Martineau au deuxième millénaire. À suivre donc !
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Fédération Loisir-Danse Québec (FLDQ)↩
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La ville minière de Gagnon, fondée en 1960 et fermée en 1985, était située à environ 300 km au nord de Baie-Comeau↩
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Ce stage, organisé par la FLDQ. Çà durait une semaine, et ils accueillaient environ une centaine de stagiaires et plusieurs professeurs, dont Normand Legault, Denis Lessard, Pierre Chartrand, Daniel Lessard↩
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L’Ensemble folklorique La Parenté fut fondée à Québec, en 1974, un des groupes du secteur de la création collective du Service des loisirs socio-culturels de l’Université Laval.↩
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Danielle a appris le piano de 3 ans à 14 ans, en privé, aux Ursulines et au Conservatoire de Québec.↩
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La FLDQ organisait alors quatre stages par année : trois fins de semaine (automne, hiver et printemps, et une semaine complète au cours de l’été.↩
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Ce sont les actuelles veillées de danse de EsTrad/CVPV qui se tiennent au Domaine Maizeret↩
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CVPV : Centre de valorisation du patrimoine vivant, qui ajoutera plus tard l’appellation EsTrad dans les années 2000.↩
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La délégation pour Vancouver était constituée de Danielle Martineau, Pierre Chartrand, Normand Legault, Hélène Larouche, Benoît Bourque, Carole Pigeon, Jacqueline et Maurice Garceau, Keith Korrigan, Aimé Gagnon, Lauréat Goulet, Raymond Bédard, Félix Leblanc, Clarence Bordeleau, Normand Miron, Alphonse Morneau, Robert Bouthillier, Clément Breton, etc.↩
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Groupe de musique cajun constitué par : Gaétan Jobin, Sylvie Larose, Dilles Piter, Claude Méthé et Danielle Martineau.↩
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Le groupe Rockabayou était constitué de : Michael Ball, Scott et Jason Lang, Steve Tremblay et Danielle Martineau.↩
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Cette délégation était composée de Gervais Lessard, Claude Morin, Normand Miron, les Chauffeurs à pied, Rockabayou, etc.↩
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C’était à l’époque l’émission vouée aux musiques traditionnelles à Radio-Canada.↩
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Les Crapaudes était un duo de chanson constitué de Danielle Martineau et Lisan Hubert.↩
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Il s’agit du Prix Mnémo 2004 : http: //mnemo.qc.ca/les-prix-mnemo/article/prix-mnemo-2004-lisan-hubert-et↩