NDLR : le Centre Mnémo a demandé à Véronique Plasse, une des instigatrices du projet Commando Trad, de porter un regard rétrospectif sur ce projet d’actions publiques impromptues autour de la musique traditionnelle.
Voilà maintenant plus de sept ans que les Commando Tradfont le tour de la planète sur les grandes vagues du Web. Sept années que ces performances artistiques impromptues et diffusées sur le Web démontrent la vitalité et la force créative d’une communauté rassemblée autour d’un répertoire né des rencontres de gens venus bâtir ici notre belle nation québécoise, d’abord rassemblée pour le plaisir et surtout pour se sentir vivante. Vivante comme cette mémoire qui habite notre présent et qui nous aide à mieux nous inventer, vivante comme nos bagages remplis de notre identité allant à la rencontre de la planète entière avec ce langage universel qu’est la musique.
En plus d’être une série Web d’actions publiques utilisant la musique traditionnelle pour saisir et rassembler les gens, le Commando Trad est à la fois une vitrine et un miroir de notre musique traditionnelle.Vitrine, parce qu’on y voit, chez les participants et participantes, le plaisir et la fierté de porter ce répertoire, l’aspect multigénérationnel et la jeune présence de cette communauté culturelle, l’engagement et l’affirmation d’une identité unique et ouverte sur le monde, la qualité technique de l’interprétation du répertoire et l’attrait de notre musique chez des musiciens d’autres pays.
Miroir, car lorsque nous regardons les passants, pris en otage par l’action se déployant autour d’eux, nous avons un étonnant portrait de la réception de la musique traditionnelle dans notre société. On y voit des sourires, du plaisir, du rythme au corps, de l’étonnement, de l’indifférence parfois, mais surtout un mouvement qui ramène cette musique à une de ses fonctions premières : faire interagir les gens dans le plaisir de la rencontre. Afin de mieux comprendre l’esprit et l’impact de ce projet, je vous livre ici mon expérience et ma perception de co-conceptrice, participante et amoureuse du Commando Trad. En espérant que cette réflexion sur le Commando Trad fera naître chez vous votre propre analyse de ce phénomène et qu’elle saura influencer nos actions culturelles à venir.
La naissance, le premier clic
C’est par une soirée un peu trop tranquille de 2009 que l’idée de faire une action ludique avec notre musique traditionnelle a pris naissance. Ce genre de soirée où nous aurions pu choisir de rester tranquille et où nous aurions pu simplement donner notre opinion sur ce monde qui nous entoure, à grand clic de « j’aime » ou « j’aime pas », le doigt sur la zapette, nous laissant croire que nos simples opinions sur ce monde défilant sur nos écrans changeraient les choses. Mais depuis que Jean Desrochers (co-concepteur et co-réalisateur) et moi avons décidé de faire équipe dans la vie, unis entre autres par cette énergie créative qui donne envie d’avancer ensemble et de construire un monde qui nous semble meilleur, il n’y a pas souvent de soirées tranquilles ! Il y avait, dans l’air de notre appartement montréalais de la rue Papineau, une électrique envie d’action positive et rassembleuse, de plaisir et de défi, de fierté et d’affirmation identitaire, de réappropriation sociale d’une culture musicale traditionnelle qui gagne à être valorisée. Cette musique, celle qui parle de notre voisin, de notre histoire et de nous, qui nous anime depuis déjà quelques années, est le prétexte de notre vie sociale et de nos fréquentations. J’oserai même dire que c’est ce répertoire qui nous permet artistiquement d’affirmer notre appartenance à une nation que nous savons unique, inspirante et ouverte sur le monde.
Jean et moi suivions virtuellement, depuis quelques mois déjà, un mouvement d’actions de type « Flashmob » venant de New York, les Improv everywhere. Ce collectif humoriste met en scène d’improbables situations dans des endroits publics. Créé en 2001 par Charlie Todd [1] a pour objectif de surprendre et de ravir les passants anonymes par des actions positives, des « missions ». Nous surveillions avec impatience la mise en ligne de nouvelles actions et chaque fois, les visionnements nous donnaient ce plaisir, cet espoir, ce frisson qui nous animent au contact de la simplicité de la rencontre des gens et des belles idées. Dans ces vidéos, il y a ce vent de folie et d’engagement qui arrive quand les gens se mettent ensemble pour faire le bien et pour mettre de la beauté dans le monde. Le visionnement et le partage de ces évènements américains faisaient écho à notre besoin de mettre du beau autour de nous par des actions humaines positives, ludiques et artistiques. Un écho à nos valeurs.
« Imagine, une semblable intervention publique où le moyen pour faire naître les réactions des passants serait notre musique traditionnelle... ». Je ne sais plus exactement qui de nous deux a prononcé ces mots qui eurent l’effet d’une étincelle allumant le feu de joie que vous connaissez.
Et comme de l’huile que l’on jette sur le feu, un de nous a lancé l’ultime défi qui anime mon orgueil et mon envie de l’impossible : « PAS GAME !!! ». C’est ce soir-là, quelque part au début du dégel annonçant un printemps naissant, que le Commando Trad est arrivé dans nos vies.
Envahir l’espace public
Le concept de base a rapidement pris forme, chaque idée lancée prenait simplement sa place entre deux fous rires. Nous rédigions un premier appel à la mobilisation que nous envoyions à une liste de contact de musiciens de tous niveaux, musiciens partageant un répertoire commun, liés par le plaisir émanant des cercles de. jam Nous n’avions pas de plan d’action à long terme, pas de financement, pas d’objectifs d’impacts calculés. Juste du temps, des partenaires humains et ce besoin urgent de s’exprimer artistiquement à travers la musique traditionnelle de chez nous.
« S’il y en a dix qui répondent oui, on le fait ! » dit Jean dans l’excitation qui naît au moment de cliquer sur le bouton envoyer. Je crois qu’on a crié à ce moment-là, surpris nous-même de faire une telle proposition, étonnés et émus par ce sentiment de faire ensemble quelque chose de plus grand que nous. La réponse à notre appel fut vive et étonnante. Dix-huit musiciens et cinq preneurs d’images se rassemblaient au Métro Papineau pour vivre cette toute première expérience.
Nous avions comme consigne de ne pas avoir de contact entre nous, de nous positionner sur le quai de métro et d’attendre le signal de départ. Le répertoire avait soigneusement été choisi et transmis par audio à ceux qui avaient répondu à l’appel. Le Commando est aussi un véhicule de transmission du répertoire québécois. Je me souviens que mon cœur voulait exploser, que l’excitation était si grande que je n’ai pas souvenir de pareille ivresse. Nous étions prêts à tout, armés d’un répertoire fort de sens, prêts à capter les réactions des passants au contact de notre plaisir et à marquer leur imaginaire de cette énergie déployée par la pratique de cette musique.
Le regard de Papineau et l’illustration du soulèvement des patriotes dépeints dans les fresques présentes sur le quai de métro viennent s’ajouter à la symbolique de résistance culturelle de nos actions. Nous tentons de maintenir l’espace nécessaire à l’épanouissement de notre héritage culturel, dont notre langue, notre histoire, nos savoir-faire et nos valeurs. On a donc mis de la musique dans nos fusils de traite, des sourires invitants et accueillants dans notre pipe et beaucoup, beaucoup de plaisir dans chacun de nos gestes.
À la mise en ligne de la première mission, la vidéo est rapidement devenue virale. C’est à ce moment que le Commando Tradest devenu sa propre locomotive. Je parle ici de cette impression de n’avoir jamais poussé le projet, juste de l’avoir accompagné à sa réalisation et à son rayonnement. Le concept répondait à un fort besoin d’expression et de reconnaissance de cette culture. Nous avons donc rapidement récidivé, pris nous-mêmes en otage par le mouvement naissant.
Les actions dans les tribunes publiques et le mouvement international
Le temps des fêtes étant une période où même les radios commerciales diffusent la musique traditionnelle, nous avons reçu, fin 2009, entre Noël et le Jour de l’an, une demande d’entrevue sur les populaires ondes de Radio NRJ. Nous ne voulions pas de tribune pour parler des Commando Trad. Nous voulions que le Commando parle lui-même par ses actions. Nous avons alors proposé un concept où la communauté de musiciens souhaitant participer pouvait se joindre à un noyau de musiciens jouant dans le studio de radio via une captation vidéo simultanée. En d’autres mots, les gens étaient invités à se filmer en jouant en même temps que l’audio du studio. Avec la diffusion Web de la station, il devenait facile d’avoir accès à l’émission radio.
Il y a eu deux missions sous ce concept, la seconde ayant pris place dans les studios de la première chaîne, Radio-Canada.
– Mission 3, Commando National/ Radio NRJ : https://www.youtube.com/ttps:watch?v=QNbLBqVtB0I
– Mission 10, Commando National/ Radio-Canada, première chaîne : https://www.youtube.com/watch?v=MKSST-lTvAc
La « magie » du Web aura permis à des gens de partout, tant ici qu’à travers le monde, de se joindre aux portraits. En plus de démontrer l’enracinement et la vitalité de ces pratiques dans notre Québec, les missions dites Nationales témoignent de la présence de notre culture à travers le monde. Puisque c’est une musique de l’oralité, transmise de personne à personne, il est certain que les participants réunis par l’action partagent davantage que le répertoire. Ils partagent des valeurs qui émergent de la pratique de cette musique et de l’énergie qu’elle porte lorsqu’elle est jouée et partagée.
Imaginez la surprise et la joie que nous avons eues le soir où nous avons reçu une vidéo du Togo (en Afrique), captée par une Québécoise utilisant l’expérience du Commando Trad pour faire vivre un peu de sa culture à ce peuple qu’elle visitait. Imaginez l’étonnement au visionnement d’une vidéo captée dans un espace public la nuit, à Macao (Chine), par un couple d’amis québécois que nous n’avions pas vu depuis un long moment déjà. Chaque nouvelle vidéo que nous recevions nous ouvrait une porte sur l’expression personnelle de chacun.
Les statistiques accessibles à propos des visionnements des vidéos nous disaient qu’ils étaient visionnés de partout dans le monde. Littéralement séduits par les Commando Tradquébécois, nous avons vu naître des actions de type Commando Trad en France, en Grande-Bretagne, à Vancouver, en Autriche, en Angleterre... Il y en a tant que je n’arrive pas à recenser toutes les actions qui découlent de l’influence de ce projet. En voici quelques-uns :
– Liverpool Folk Ambush : https://www.youtube.com/watch?v=IQDDUtW5x4I
– Commando Trad Saint-Brieuc : https://www.youtube.com/watch?v=u6O6-X52K_s
– Commando Trad jour de marché à Guérande : https://www.youtube.com/watch?v=ySxSnPbWAEE
– Commando Trad Vienna, 01/01/2012, Figaro : https://www.youtube.com/watch?v=TMdJoJy2YXc
« Nous nous sommes tout de suite reconnus dans cette volonté d’aller vers les autres en musique, de faire découvrir les musiques et danses traditionnelles, mémoires de notre histoire territoriale commune. De même dans les valeurs de partage, de convivialité, de participation collective », me confie Valérie Letanneur, initiatrice de la Brigade Trad’33 du département de Gironde, en France. /« Ici, la diversité des danses et musiques traditionnelles est terriblement méconnue. Quand on se produit en dehors de notre réseau, les gens nous demandent régulièrement si nous sommes bretons voire irlandais. Ils ont une représentation unique de la musique traditionnelle car ils ne connaissent que les répertoires les plus médiatisés (télé, radio...), du coup quand on leur explique que l’on interprète et danse des pièces locales issues du patrimoine régional, ils sont très surpris.(...)
Avec la FGADMT (Fédération girondine des associations de danses et musiques traditionnelles) et tous les acteurs du Trad, nous essayons de faire évoluer cette représentation globale, stéréotypée, porteuse d’amalgames, en faisant connaître encore et toujours notre répertoire, son originalité, sa richesse, sa spécificité, ses nuances, son histoire et sa jeunesse car comme au Québec, il est investi par de nombreux jeunes ». Et elle ajoute ces faits de transmissions que nous partageons ; « S’il est difficile de mesurer la portée de ces interventions, on sait que le trad est bien vivant aujourd’hui à Bordeaux car on décompte un bal par semaine dans un bar et de nombreux bals donnés le week-end dans les communes alentours. Ceci grâce à l’investissement sans relâche des plus anciens et à une passation convaincante et réussie auprès des plus jeunes. Ces derniers, ayant souvent eu accès à l’apprentissage écrit et savant de la musique, revisitent les thèmes traditionnels en proposant d’autres tonalités, rythmes, arrangements, d’autres instruments. Ils proposent un répertoire remis au goût du jour et montrent à quel point celui-ci exulte d’être encore bien vivant ! En témoignent les nombreux pieds qui chantent sur les parquets ! »
Son témoignage et le grand nombre de visionnements et de participation venant de l’étranger nous démontrent que le besoin de faire des actions mettant en valeur et diffusant nos musiques traditionnelles n’est pas qu’une préoccupation québécoise. C’est une préoccupation identitaire au même titre que l’apprentissage, la compréhension et la reconnaissance de l’histoire de nos peuples. C’est aussi une forte affirmation de cette valeur première qui caractérise cette cohésion sociale qui nous permet collectivement d’avoir envie d’avancer dans un sens commun : le PLAISIR !!!
Tradescouade au marché des Capucins : http://www.dailymotion.com/video/xgmmhk_tradescouade-au-marche-des-capucins_creation
Un portrait de la vitalité
Mission 8 Commando des festivals : https://www.youtube.com/watch?v=AACxnZRqWkM
Le grand public regardant alors vers l’univers de la musique traditionnelle à travers les Commando Trad nous avions un souci de faire un portrait des évènements de diffusion de notre milieu. L’aspect individuel du visionnement d’une vidéo sur le Web ne nous permet pas de rencontrer en personne les gens à qui nous faisons vivre une émotion. La vidéo permet la découverte, mais pas la rencontre mutuelle. Il fallait alors leur donner rendez-vous. La mission 8, Commando des festivals est un portrait des évènements de diffusion de la musique traditionnelle dans l’ensemble du Québec. En plus de cette invitation aux nouveaux publics, nous souhaitions faire prendre part à l’action le plus grand nombre de participants afin de mettre en valeur la pratique de la musique et de la danse traditionnelle. Nous souhaitions surtout offrir aux amoureux du trad un outil concret pour qu’ils puissent présenter cette communauté qu’ils fréquentent. Nous avons donc parcouru le Québec donnant rendez-vous aux artistes et artisans autour d’une chanson et d’un reel. En fait, cette mission, qui aura pris une année d’action, de captation et de réalisation, est une grande photo de famille. Et quelle belle famille nous sommes ! La fierté qui nait du visionnement et de la participation à ce portrait est une émotion déterminante et fondatrice pour la suite de nos actions culturelles à venir.
Il existe en ligne à ce jour onze interventions québécoises des Commando Trad Onze performances laissant cette impression forte d’une communauté actuelle, active, rassembleuse, créative et forte. Ajoutant à ce concept la multiplication des rassemblements, performances et évènements nous permettant de célébrer notre culture dans la continuité des savoir-faire qui sont les racines de notre peuple, je crois que nous pouvons affirmer que nous sommes en train d’écrire pour nos enfants des pages de références culturelles fortes pour la suite du monde.
COMMANDO TRAD 1/ Métro Papineau
Mission 1 : Prendre d’assaut l’espace sonore du métro Papineau : 18 musiciens, 5 caméras. Munitions utilisées : Reel Bergeville (Adélard Thomassin), Reel de Jos Cormier ou MacDonald’s (Jos Cormier), La Marche du Mont St-Louis (Alfred Montmarquette) Montréal, Québec, 27/11/09. Mise en ligne le 12 décembre 2009 https://youtu.be/4gMpRCMttSM
COMMANDO TRAD 2/ Métro Lionel-Groulx
Mission 2 : Prendre d’assaut l’espace sonore du métro Lionel-Groulx : *30 musiciens-nes, 3 gigueurs-euses, 7 caméras. Munition utilisée : Reel Mattawa (Richard Forest) Montréal, Québec, 23/12/09. Mise en ligne le 12 janvier 2010 [https://youtu.be/Spwa5d2IK0E]
COMMANDO TRAD 3/ Commando National
Mission 3 : 4 musiciens-nes dans les studios de Radio NRJ à Montréal et des musiciens, chanteurs-euses et danseurs-euses qui les accompagnent dans les maisons à travers le Québec (et ailleurs !) : Munitions utilisées : La Banqueroute (Oscar Thiffaut), La galope de la Malbaie (traditionnel) 31 décembre 2009. Mise en ligne le 5 févr. 2010 [https://youtu.be/QNbLBqVtB0I]
COMMANDO TRAD 4 / UQAM
Mission 4 : Prendre d’assaut l’Université du Québec à Montréal (UQAM) « Une bonne façon de s’assurer de préserver sa culture est de l’enseigner à l’école. Plusieurs nations l’ont compris. À quand les arts traditionnels intégrés dans les programmes du Ministère de l’Éducation du Québec ? » Munitions utilisées : La Marche des élèves (Richard Forest), Les reel du nord (répertoire d’Alfred Montmarquette) 29 musiciens-ennes, 3 gigueurs-euses, 1 danseuse écossaise, 8 caméras Montréal, Québec. 04/14/10 https://youtu.be/Uhk-4gT738o
COMMANDO TRAD 5 / avenue du Mont-Royal
Mission 5 : Prendre d’assaut l’avenue Mont-Royal. Munitions utilisées : Reel Eugène (Arthur Pigeon), Hommage à Gilles Laprise (Philippe Bruneau). 36 musiciens-ennes, 4 gigueurs-euses, 7 danseurs-euses, 7 caméras, Montréal, Québec, 12 juin 2010. Mise en ligne le 21 juil. 2010 https://youtu.be/Ni3x-uwAumo?list=RDNi3x-uwAumo
COMMANDO TRAD 6 / Centre-ville Joliette
Mission 6 : Prendre d’assaut le centre-ville de Joliette. 21 musiciens-ennes, 2 gigueurs-euses, 6 caméras Munitions utilisées : Korolenco (Jean-Paul Loyer), Louis Cyr (Jean-Claude Mirandette), Reel des Menteries (Normand Miron) Joliette, Québec, 10 juillet 2010. Mise en ligne le 11 août 2010 https://youtu.be/4bb-nr9BX74
COMMANDO TRAD 7 / Quartier du Petit Champlain
Mission 7 : Prendre d’assaut le quartier du Petit Champlain dans le Vieux-Québec. 17 chanteurs-euses, 14 musiciens-ennes, 1 gigueuse, 5 caméras Québec, Québec. Munitions utilisées : La Galope de Baie St-Paul (Traditionnel), La Gigue du Père Mathias (Adélard Thomassin), Diguedin (répertoire d’Alphonse Morneau), 8 octobre 2010. Mise en ligne le 20 novembre 2010. https://youtu.be/j_EC71XD3q8
COMMANDO TRAD 8 / Commando des festivals
Mission 8 : Commando Trad a été tournée sur un an en 2010 dans 5 festivals à travers le Québec afin de présenter un portrait actuel des artistes qui contribuent, par leur passion de ce répertoire d’ici, à la transmission de cette riche culture qui nous caractérise. Nous offrons donc ce dynamique et touchant portrait afin que vous puissiez à votre tour marquer l’imaginaire des gens en le partageant. Munitions utilisées : Les coucous (traditionnel), Reel du Gaucher (Quêteux Pomerleau). Mise en ligne le 28 janvier 2011. https://youtu.be/AACxnZRqWkM?list=RDNi3x-uwAumo
COMMANDO TRAD 9 / Marché Jean-Talon, Montréal
Mission 9 : Prendre d’assaut le Marché Jean-Talon. « Il y a de ses légendes qui retrouvent la santé quand elles sont racontées ». 1 conteur, 29 musiciens-ennes, 4 gigueurs-euses, 8 danseurs-euses, 5 caméras, 1 technicien de son. Munitions utilisées : Rose Latulipe (conte traditionnel), 6/8 d’André Alain, Reel de Terrebonne, Gigue du Démon, Reel Circulaire (Daniel Boucher), Reel de Chicoutimi Montréal, Québec 22 octobre 2011. Mise en ligne le 6 décembre 2011. https://youtu.be/SdOj0EOqnOs
COMMANDO TRAD 10/ Commando National (Radio-Canada)
Mission 10 : 4 musiciens-ennes prennent d’assaut les ondes radio de Radio-Canada dans le cadre de l’émission Maisonneuve en direct. L’action se passe à Montréal ainsi qu’avec les 131 participants-tes qui les accompagnent dans les maisons à travers le Québec et ailleurs sur la planète ! Munitions utilisées : Dansons là (Traditionnel), Reel en ré (André Alain) 21 décembre 2011. Mise en ligne le 19 janvier 2012. https://youtu.be/MKSST-lTvAc?list=RDNi3x-uwAumo
COMMANDO TRAD 11 / Hommage à Lucien Jetté
Mission 11 : Hommage à Lucien Jetté, chanteur de St-Alexis-de-Montcalm, 89 ans. Nos porteurs de traditions sont d’importants maillons d’une chaîne de transmission vieille de plusieurs générations. L’action se passe à partir de la maison de M. Jetté ainsi que dans différentes cellules de groupes de jeunes à travers Lanaudière. 110 participantes et participants. Munition utilisée : Dans la grande côte (chanson traditionnelle). Mise en ligne le 18 mai 2014. https://youtu.be/y71Bmo_C54Y?list=RDNi3x-uwAumo